22 mars
Viroinval.
Malgré toutes nos précautions les
feuilles mortes craquent sous nos pas. Il fait très sec cette année dans le
bois. Il est 17h et nous venons d’entamer le tour de la parcelle qui nous est
attribuée afin d’y recenser le gibier présent. S’il y en a….
Il fait doux, le ciel est bleu et
le soleil luit : que demander de plus ! Nous avançons de quelques
pas, nous arrêtons, observons les alentours aux jumelles, écoutons…. Et reprenons
notre chemin.
Malgré toutes nos précautions
nous sommes très bruyants (les feuilles mortes !), on doit nous entendre
de loin ! Par contre nous sommes à bon vent : c’est déjà ça !
Partout dans les ornières
boueuses, des traces de sabots : des grandes, des petites….
Tout à coup, Luc aperçoit dans
une clairière, un brocard qui broute, serein, les hautes herbes fanées. Nous
l’observons mais il est difficile à photographier car il se trouve derrière une
rangée de troncs.
Il redresse la tête et regarde
dans notre direction. Il a du nous entendre (toujours ces f… feuilles
mortes !). Nous restons un bon moment face-à-face avant qu’il ne rejoigne
l’abri du bois en quelques bonds gracieux.
Plus loin des aboiements
éclatent. Des chiens ? Non des chevreuils qui se répondent. Ils n’ont
pas l’air content ! Défense de territoire ?
Nous finissons par apercevoir un
couple de ces gracieux cervidés qui déambule entre les troncs, broutant de-ci,
de-là, une touffe d’herbe sèche. Nous les observons un long moment avant de les
laisser à leurs occupations et rejoignons doucement la voiture.
La nuit est tombée et nous n’y
voyons plus rien.
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