vendredi 23 mars 2012


22 mars

Viroinval.

Malgré toutes nos précautions les feuilles mortes craquent sous nos pas. Il fait très sec cette année dans le bois. Il est 17h et nous venons d’entamer le tour de la parcelle qui nous est attribuée afin d’y recenser le gibier présent. S’il y en a….


Il fait doux, le ciel est bleu et le soleil luit : que demander de plus ! Nous avançons de quelques pas, nous arrêtons, observons les alentours aux jumelles, écoutons…. Et reprenons notre chemin.
Malgré toutes nos précautions nous sommes très bruyants (les feuilles mortes !), on doit nous entendre de loin ! Par contre nous sommes à bon vent : c’est déjà ça !


Partout dans les ornières boueuses, des traces de sabots : des grandes, des petites….
Tout à coup, Luc aperçoit dans une clairière, un brocard qui broute, serein, les hautes herbes fanées. Nous l’observons mais il est difficile à photographier car il se trouve derrière une rangée de troncs.


Il redresse la tête et regarde dans notre direction. Il a du nous entendre (toujours ces f… feuilles mortes !). Nous restons un bon moment face-à-face avant qu’il ne rejoigne l’abri du bois en quelques bonds gracieux.
Plus loin des aboiements éclatent. Des chiens ? Non des chevreuils qui se répondent. Ils n’ont pas l’air content ! Défense de territoire ?


Nous finissons par apercevoir un couple de ces gracieux cervidés qui déambule entre les troncs, broutant de-ci, de-là, une touffe d’herbe sèche. Nous les observons un long moment avant de les laisser à leurs occupations et rejoignons doucement la voiture.
La nuit est tombée et nous n’y voyons plus rien.



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