samedi 24 mars 2012


24 mars

Il est 4h quand le réveil sonne ! Dur, dur…. Mais il faut bien ça pour être avant le lever du jour à Viroinval.
Le ciel pâlit à l’est et se teinte de rose au moment où nous démarrons sur place. L’humidité de la nuit imbibe les feuilles mortes …. Nous allons pouvoir progresser plus discrètement que jeudi soir! De plus, c’est un véritable concert qui nous accompagne ! Les oiseaux saluent bruyamment cette aube nouvelle ! C’est tout bénéfice pour nous.
Nous avançons doucement, tous nos sens aux aguets. Quelques pas et nous nous arrêtons pour inspecter le bois au moyen de nos jumelles. Tout semble calme.

Là ! Des silhouettes ! Une, deux… non, trois chevreuils paissent  à l’endroit où les chasseurs ont répandu du maïs.
Deux brocards et une chevrette. Ils sont paisibles. Le déclencheur de l’appareil photo résonne dans l’air frais (2°) et finit par attirer l’attention des cervidés. On se fige. Ils se remettent à manger. Très discrètement nous avançons encore de quelques mètres. Luc tire quelques photos. La lumière commence à se diffuser, on peut diminuer nos ISO.


Mais ils sont sur leurs gardes ! Ils scrutent le bois dans notre direction. Nous sommes à bon vent, bien camouflés mais le bruit de l’appareil les inquiète et ils finissent par s’éloigner en bonds souples au-dessus des fourrés. Nous les suivons des yeux grâce à leurs miroirs blancs bien visibles au milieu de cette végétation encore rousse.


A peine sont ils partis que deux sangliers entrent en scène. Ils fouillent l’humus de leur groin en trottinant. Ce sont de jeunes bêtes, dites bêtes rousses. Nous les observons mais ils restent derrière une rangée de jeunes arbres et nous n’arrivons pas à les photographier ! Nous essayons d’approcher mais… une branche craque et les voilà qui déguerpissent. Nous nous redressons, tout marris quand tout à coup, sur notre droite, c’est un grand sanglier noir, queue dressée, qui détale dans les fourrés. Quelle bête ! Ce n’est pas nous qui avons déclenché sa fuite mais il a été tout aussi surpris que nous de croiser notre chemin !
 
Plus d’autre observation ce matin… si ce n’est la beauté du bois sous les rayons du soleil levant !


Il est maintenant temps de rentrer nos observations à la DNF et de faire honneur au copieux petit déjeuner qui nous attend.


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