24 mars
Il est 4h quand le réveil
sonne ! Dur, dur…. Mais il faut bien ça pour être avant le lever du jour à
Viroinval.
Le ciel pâlit à l’est et se
teinte de rose au moment où nous démarrons sur place. L’humidité de la nuit
imbibe les feuilles mortes …. Nous allons pouvoir progresser plus discrètement que
jeudi soir! De plus, c’est un véritable concert qui nous accompagne ! Les
oiseaux saluent bruyamment cette aube nouvelle ! C’est tout bénéfice pour
nous.
Nous avançons doucement, tous nos
sens aux aguets. Quelques pas et nous nous arrêtons pour inspecter le bois au
moyen de nos jumelles. Tout semble calme.
Là ! Des silhouettes !
Une, deux… non, trois chevreuils paissent à l’endroit où les chasseurs ont répandu du
maïs.
Mais ils sont sur leurs
gardes ! Ils scrutent le bois dans notre direction. Nous sommes à bon
vent, bien camouflés mais le bruit de l’appareil les inquiète et ils finissent
par s’éloigner en bonds souples au-dessus des fourrés. Nous les suivons des
yeux grâce à leurs miroirs blancs bien visibles au milieu de cette
végétation encore rousse.
A peine sont ils partis que deux
sangliers entrent en scène. Ils fouillent l’humus de leur groin en trottinant.
Ce sont de jeunes bêtes, dites bêtes rousses. Nous les observons mais ils
restent derrière une rangée de jeunes arbres et nous n’arrivons pas à les
photographier ! Nous essayons d’approcher mais… une branche craque et les
voilà qui déguerpissent. Nous nous redressons, tout marris quand tout à coup,
sur notre droite, c’est un grand sanglier noir, queue dressée, qui détale dans
les fourrés. Quelle bête ! Ce n’est pas nous qui avons déclenché sa fuite
mais il a été tout aussi surpris que nous de croiser notre chemin !
Plus d’autre observation ce matin…
si ce n’est la beauté du bois sous les rayons du soleil levant !
Il est maintenant temps de
rentrer nos observations à la DNF et de faire honneur au copieux petit déjeuner
qui nous attend.
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