16 septembre
Le jour se lève. Nous avançons précautionneusement.
Feuilles mortes et glands craquent sous nos pas. Nous nous faufilons dans une
haie, accrochant nos filets aux épineux. Pas évident !
A l’orée du bois : un cerf. Il porte douze. Il est élégant mais ne fait que passer. Un autre douze sort du couvert, plus costaud Il est accompagné et
surveille jalousement deux biches qui tentent de s’échapper. Elles trottinent
une fois à gauche, une fois à droite, lui derrière ! Elles finissent par
disparaître dans le bois, l’une après l’autre. Le maître des lieux reste sur
place et brame longuement avant de sortir lentement de scène à son tour.
Quelques minutes plus tard, sur notre gauche, une biche se
coule dans la clairière suivie d’un jeune godelureau qui porte six ! Il
hésite, surveille ses arrières. Il a une plaie sur la cuisse droite, sans doute
un mauvais coup. Tous les deux broutent mais restent aux aguets.
Nous espérions le retour en fanfare du douze mais nos
jeunes tourtereaux continuent leur périple sans souci.
Pourtant nous reverrons le gros pépère qui reviendra nous
faire une visite éclair.
Au retour notre chemin croise celui de maître Goupil qui
mulote. Il nous permettra quelques beaux clichés avant de s’éloigner en trottinant.
Pas sûr qu’il nous ait vu !
Jussie (Ludwigia grandiflora)
Magnifique.. quel bol quand même. Et que dire de goupil😉
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