dimanche 13 novembre 2016


5 octobre

Il fait de plus en plus dur de sortir de sous la couette quand le réveil sonne ! Il fait froid et dans la nuit noire des myriades d’étoiles brillent dans le ciel ! Loin des lumières de la ville, la voûte céleste nous offre un spectacle magnifique !
Nous prenons chacun notre poste et … attendons. C’est l’activité principale du photographe animalier ! ;0) Luc commence par un cerf et sa biche pour suivre avec un chevreuil.

 Cert (Cervus elaphus)

Chevreuil (Capreolus capreolus)


Quelques brames résonnent doucement dans le jour naissant. J’aperçois dans la pénombre une masse sombre : un sanglier qui trottine, lève le groin, sent le vent et … détecte sans doute mon odeur car il rentre d’un coup dans la brande ! Ce vent d’Est piquant me dessert ! La lumière commence à reprendre possession des lieux et me permet d’ajouter un cerf de passage à ma collection. Le ciel rougeoie, s’embrase. Le soleil pointe le nez ! Un daguet passe au loin. Un cerf lui succède broutant l’herbe fraîche de l’allée. Il semble affamé car il relève à peine la tête. Il ne s’est plus nourrit durant les semaines de brame et reprend enfin des forces.

 Accenteur mouchet (Prunella modularis)




 Bruant jaune (Emberiza citrinella)




Luc me rejoint et nous laissons le cerf à son déjeuner. Nous avons fait juste une dizaine de mètres sur le chemin que nous découvrons une biche et son faon qui arrivent vers nous. Nous nous figeons, et commençons à les photographier persuadés qu’ils vont nous découvrir d’un instant à l’autre et s’enfuir. Pourtant ils avancent toujours, broutant paisiblement. Qu’ils sont élégants perchés sur leurs hautes et fines pattes. Régulièrement la biche relève la tête dans notre direction (le bruit de nos déclencheurs ?) mais apparemment la masse que nous formons sous nos filets ne l’inquiète pas. Par contre elle hésite à entrer dans la brande. Ecoute les brames qui résonnent dans le bois. Fait volte face imitée par son faon, s’arrête, revient et finit par pénétrer précautionneusement dans les bruyères. Son faon la suit et les deux bêtes disparaissent à nos yeux. 
Voici encore une rencontre et une proximité qui restera dans nos mémoires. Surtout qu’une fois de plus nous ne les avons pas effrayés !




























Ce soir je suis installée comme hier à écouter les brames rauques et puissants qui s’élèvent dans cette fin de journée. La campagne est paisible. Il y a juste quelques rouges-gorges pour me tenir compagnie. Luc s’est faufilé dans la haie habituelle mais malgré son matériel performant, les cerfs resteront sous le couvert ou dissimulés par les hautes herbes de la prairie.





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