vendredi 5 avril 2013


24 mars

Il a à nouveau neigé cette nuit ! Pas moyen de sortir de l’hiver ! Au jardin, la mangeoire est prise d’assaut !

Grive musicienne

Mésange charbonnière

Merle noir

Pinson du nord


Verdier

... le couple


Chardonneret élégant


On se tâte, on hésite, mais l’appel de la nature est le plus fort ! On empile les couches, préparons des thermos et nous lançons sur les routes enneigées !

 

En ouvrant les stores ce matin nous n’avons pu nous empêcher de soupirer « oh » en découvrant la neige. Mais en arrivant à la rivière c’est un « oh » d’admiration qui nous échappe devant ce paysage immaculé !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Colverts
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sur le cours d’eau, le cincle, indifférent aux conditions hivernales, pêche dans l’eau glacée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La rivière a encore gonflé. La plus part des pierres sur lesquelles il se pose sont sous eaux.
Le long de la berge des pouillots se poursuivent, voletant en tous sens. Rentrés de migration, ils sont tout à leur recherche de territoire et à leurs amours.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un martin pêcheur vient de passer, nous signale un pêcheur. Le couple de bernaches serait en amont nous renseigne un autre.
Lentement nous progressons le long de la rivière, attentifs au moindre mouvement. Le chemin enneigé, boueux, détrempé, ne facilite pas notre progression de bipède lourdement chargés. A certains moments nous transpirons sous nos couches de vêtements : un comble !
 
 
 
 
 
Rouge-gorge
 
 
 
 
 
 
 
En repassant à hauteur de la cabane des pêcheurs, une bonne odeur de viande grillée nous chatouille les narines. C’est l’heure de l’apéro chez nos amis ! Mais… femmes interdites ! C’est une histoire d’hommes ! ;0)
Les cincles sautillent d’une pierre sur une branche. Nous approchons à pas de loup. Visons. Tirons. C’est dans la boite !
 
 

 
 
 
Notre pique-nique (frugal !) terminé, Luc s’en va surveiller un bout de rivière de sous son affût de toile de son côté tandis que je m’éloigne du mien. Attendre et espérer !
 
Lieu du pique-nique
 
 
Assise au milieu d’un bouquet d’arbres, recouverte de mes filets, je contemple les flots tumultueux.
 
 
 
 
Le grondement de la chute d’eau et des remous sur les rochers remplit l’atmosphère et résonne dans l’air glacé. Un petit coup de vent et des paquets de neige molle tombent lourdement des arbres autour de moi. Le cincle arrive. Il se pose sur la berge opposée et pèche quelques larves dont il est friand dans le courant avant de repartir vivement.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une bergeronnette des ruisseaux fouille le bord de l’eau.
 
 
 
 
 
Un troglodyte visite chaque anfractuosité, chaque cavité, chaque faille entre les pierres moussues de la rive. Il est sans doute à la recherche du coin idéal où bâtir un de ses nids.
Deux pouillots se poursuivent.
 
Pouillot
 
 
 
 
 
Le cincle procède à sa toilette sur une branche morte plus loin au milieu de l’eau. Je l’observe aux jumelles. Il revient se poser sur un rocher devant moi mais repart de plus belle.
 
 
 
 
Un couple de colverts ne se doutant pas d’être épié, procède à de longues ablutions avant d’entamer une courte sieste.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mes doigts et mes orteils commencent à s’engourdir. Depuis combien de temps suis-je là ? Mystère. Une racine me rentre dans la fesse. Un premier frisson coure le long de mon dos… c’est signe que je dois me bouger si je ne veux pas geler sur place. Mais en même temps je suis si bien ici regardant couler et rebondir sur les pierres cette eau vive, transparente, refuge de jolies truites !
Il est temps que je retrouve Luc qui a eu aussi la visite de notre ami cincle et qui lui-même est tout roide de froid. C’est clopin, clopan, que nous rejoignons la voiture et son confort douillet.
 
Cincle plongeur
 
 
 
Colvert

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