23 mars
6h : nous nous enfonçons dans
le bois. Il fait encore sombre mais les premières lueurs de l’aube éclairent
notre chemin. Il pleut. La température est de 1° : le 23 mars le plus
froid depuis 1916 dixit la météo. Le sol mouillé étouffe nos pas. Nous avançons
de quelques mètres, nous nous arrêtons et scrutons le bois de nos jumelles.
Les gouttes sont gelées
Là, deux chevreuils s’enfuient en
de souples bonds gracieux nous donnant à voir leurs miroirs qui disparaissent
entre les troncs. Ils sont très silencieux.
Sur le site d’agrainage, la même
troupe de pinsons des arbres que jeudi, se nourrit de cette manne
providentielle. Sur le sol de très nombreuses traces témoignent d’un passage important de gibier sur ce site.
Les pinsons ne sont pas les seuls à se régaler !
Malheureusement nous ne voyons aucune autre bête.
Au loin un pic tambourine nous
rappelant que nous sommes au printemps ! Soudain un cri rauque, étrange…
c’est un grand corbeau qui nous survole !!! Pas le temps de prendre de
photo de cet oiseau trop rare. Dommage, ce n’est que la troisième fois que nous
croisons la route de ce grand corvidé !
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