vendredi 5 avril 2013


21 mars

Il ne fait toujours pas chaud mais une belle lumière éclaire le jardin aujourd’hui. Luc se poste à la fenêtre de notre chambre sous ses filets de camouflage et attend ses modèles. Tour à tour ils viennent poser, sautillant et voletant de branches en branches, terminant leur course autour des mangeoires.

Pinson des arbres (mâle)


Pigeon ramier

Verdier (femelle)


Chardonneret élégant





17h. Viroinval. Au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans le bois, le bruit de la route s’estompe et le silence de la forêt nous enveloppe et nous apaise. Nous avons de la chance cette année : le soleil rit dans un ciel azur et même s’il ne fait pas chaud, il est tout de même bien plus agréable d’effectuer ce recensement annuel de gibier par beau temps.



Un pas après l’autre, lentement, tous nos sens en éveil nous progressons dans cette parcelle qui nous est réservée. Le but est de comptabiliser le gibier aperçu. Les ornières du chemin sont sous eaux. Partout de petits rus s’écoulent, se faufilent dans la végétation et dégringolent vers le ruisseau qui serpentent dans le creux du site.
 
Loupe
 
 
 
 
 
 
 
Notre progression s’avère très difficile. Des branches jonchent le sol au milieu des ronces et des arbustes. Nous glissons dans la boue, nous accrochons aux arbres, sommes obligés de faire de grands détours pour éviter le sentier inondé. Sur une place d’agrainage un bruant jaune se goinfre des graines dispersées sur le sol.
 
Bruant jaune
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
De nombreuses traces dan la boue témoignent du passage important d'animaux en ces lieux.
Nous entendons des chevreuils aboyer, mais : rien à voir. Au bout de deux heures nous arrivons enfin au bout de notre parcours. Jamais il n’a été aussi difficile ! Chemins inondés, arbres abattus, boue …. Nous sommes contents de retrouver un chemin à peu près carrossable. Seulement nous sommes bredouilles ! Pas la moindre bestiole à comptabiliser ! C’est la première année que cela nous arrive.
 
 
 
 
 
La nuit tombe et il est temps de regagner notre voiture. A cent mètres de cette dernière, nous jetons un œil vers un sentier perpendiculaire et, oh surprise, un sanglier le traverse en trottinant… Allez, nous avons tout de même un animal à renseigner sur notre feuille de route ! L’honneur est sauf ! Pourvu que samedi matin nous ayons plus de chance !
 
 

 


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