24 juillet
8h. Postés le long de la départementale
nous admirons le ballet des guêpiers dans le ciel bleu azur :
superbe !
Ils chassent libellules et
hyménoptères pour nourrir leur nichée tapie au fond du terrier qu’ils ont
creusés dans une paroi argileuse. Pas moyen de les approcher de plus près ce matin.
Nous reviendrons cet après-midi. En attendant nous observons tout le petit
monde qui vit dans les haies buissonneuses autour de nous !
A midi, durant notre repas, sur la
terrasse, nous avons la visite d’un beau lézard vert pas trop farouche !
14h30. Nous nous installons dans la
voiture, camouflés, à proximité d’un des perchoirs des guêpiers. Seul
inconvénient : la chaleur … 30° et le soleil au zénith ! Nous
dégoulinons. Je préfère ne pas connaître la température à l’intérieur de
l’habitacle ! Heureusement nous sommes récompensés. Les guêpiers viennent
prendre la pose pour notre plus grand plaisir ! Durant ces courts instants
nous en oublions la chaleur.
16h30. 32° à l’extérieur, au moins
le double à l’intérieur ! On se liquéfie ! On craque. On rentre. Mais
depuis les années que nous les cherchions sans les trouver, nous sommes enfin
récompensés ! Merci la vie !
Au gîte, la fin d’après-midi voit
les papillons se précipiter sur les fleurs … et ... moi sur eux !
20h. La Sous.
Les guifettes se disputent les
piquets. Elles tentent de chasser celles en place, de les faire tomber. Ces dernières, tout en clamant leur
indignation, répliquent vertement !
Un héron pourpré s’installe sur
l’arbre mort mais supporte mal le passage des guifettes au-dessus de lui. Il
préfère s’en aller….
La famille cygne rentre pour la nuit...
Au retour un bruant jaune chante
perché sur un ballot.
A Monméllier cinq biches et un faon
paissent le long de la roselière.
Sur la route, un ragondin imprudent
ou suicidaire traverse juste devant nos roues. Coup de frein. Volte face de
l’animal qui plonge furieux dans le fossé.
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