25 juillet
8h Foucault.
Le nid de frelons a fameusement
augmenté depuis notre dernière visite. Il faut dire qu’ils y travaillent à
grands coups ! Impressionnant ! Même si la taille des bestioles
effraie en général, ils ne sont pas agressifs et me laissent photographier
leur construction de tout près. Ils passent
au ras de ma tête, dans un ballet incessant. J’aime cette sensation d’être
acceptée par ces insectes même si c’est pur produit de mon imagination !
Mais je ne prends que quelques clichés, je n’ai pas envie non plus de les
perturber ! J’admire beaucoup leur travail !
Sur l’étang beaucoup de foulques,
quelques canes et canetons, les moustacs habituelles….
Un héron pourpré « chasse »
devant nous. Mouvements lents, attentif, il fixe l’onde patiemment pour, en une fois,
plonger son long cou dans l'eau et harponner de son bec puissant un poisson malchanceux !
Une famille échasse se nourrit sur
la droite de l'observatoire.
Maman Echasse blanche
Un rejeton...
Les 3 enfants réunis...
En vol...
Tout est calme… « Pas
grand-chose à voir » dirait le quidam qui jette un œil au passage. Et
pourtant : quelques limicoles en vol, des chevaliers guignettes, deux
bécassines des marais qui se posent devant nous mais deviennent quasi
invisibles dans la végétation…. Foucault nous réserve toujours de jolies
surprises si on prend le temps de regarder, de dépasser cette impression qu’il
n’y a rien, d’attendre un peu….
Une rainette se chauffe au soleil
sur une tige de ronce, un milan noir plane au-dessus du site, une bande de chardonnerets se lancent
voracement sur les chardons en graines, des vanneaux huppés s’envolent à grands
coups de « kiwit »…
Dans l’allée qui mène à
l’observatoire, je vais m’adonner aux joies de la macro et … me régale de
quelques mûres bien juteuses, toutes chaudes, gorgées de soleil ! Qu’elles
sont bonnes !
Au jardin notre budléa nous offre
toujours sa moisson de papillons !
Découverte de l’étang mouton (ou
étang neuf) à Migné en fin de matinée.
Très bel étang !
Sous un soleil brûlant l’eau s’étale
reflétant un ciel éblouissant. Dans les hautes herbes roussies les insectes
stridulent. La température frôle les 30° à l’ombre et nous ne restons pas
longtemps dans l’étuve qu’est devenu l’observatoire. Toute la campagne somnole
écrasée par la chaleur.
Impossible de faire quoique ce soit
du reste de la journée. Il fait trop chaud : 34° à l’ombre, 44° au soleil
et pas un souffle de vent !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire