16 mars

La saison des amours est entamée. Les mouettes paradent. Les mâles chassent vigoureusement les éventuels prétendants qui guignent leur douce. Déjà les laridés ne supportent plus grand monde autour de leur site de nidification alors même qu’ils n’ont pas encore mis la moindre brindille pour le fabriquer !

Un couple de foulques tente un accouplement mais ils glissent dans l’eau ! Les canards vont et viennent, certains déjà en couple. Les bergeronnettes taquinent une femelle milouin : trop drôles ! Un ragondin veut prendre de la hauteur mais se résigne à redescendre pour rejoindre  l’eau.

Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus)

Foulque macroule (Fulica atra)

Fuligule milouin (Aythya ferina)

Bergeronnette grise (Motacilla alba)

Pipit spioncelle (Anthus spinoletta)

Nette rousse (Netta rufina)

Canard colvert (Anas platyrhynchos)

Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)

Ragondin (Myocastor coypus)

Je suis des yeux un bruant en bordure de roselière quand, tout à coup, je devine à travers les roseaux la silhouette d’un butor ! Poussée d’adrénaline ! Il est invisible à l’œil nu mais à travers les jumelles et l’objectif on le distingue ! Immobile, perché, mimétique il est fascinant ! Il finit par bouger, s’étirer et avancer mais la lumière baisse drastiquement et finit par nous obliger à l’abandonner…

Au 300 mm (Domi)

Butor étoilé (Botaurus stellaris)

Au 500 mm (Luc)