26 janvier
8h30, je suis installée dans
l’affût près du trou d’eau libre découvert hier. Un héron cendré, une aigrette
et un limicole se sont envolés à notre arrivée. Vont-ils oser revenir ? Il
fait froid : moins huit mais je suis bien habillée, je devrais tenir deux
heures. Luc s’éloigne sur ce chemin bordé de grands chênes, le 500 sur
l’épaule, en billebaude.
Ragondin (Myocastor coypus)
Sur le chemin du retour nous
avons un peu plus de chance avec les quelques grues que nous croisons.
Sur l’étang gelé, la chaudière
s’est encore agrandie sous la poussée de l’agitation des canards. Tout est
calme. Mais au fond de l’étang, un mouvement furtif attire notre attention.
L’ami butor se faufile le long de la berge confiant en son mimétisme. Nous le
suivons des yeux et tentons de le saisir entre deux bouquets de joncs.
Régulièrement il tend le cou disparaissant dans les herbes hautes ! Quel
oiseau singulier !
Butor étoilé (Botaurus stellaris)
En même temps une famille busard
des roseaux plane au-dessus du site et se dispute un reste de carcasse qui pourrit
sur le sol. Posés dans un petit arbre ils surveillent aussi les environs.
Au retour nous rendons visite à
l’étang Bénisme toujours entièrement pris par la glace. Superbe !
Cygnes tuberculés (Cygnus olor)
En fin de journée, en recherche
de grues, nous découvrons cinq cerfs dans un champ. Le soleil se couche et on
dirait qu’ils profitent de ses derniers rayons ! Ils sont calmes. Et
malgré les quelques voitures qui s’arrêtent, pas très discrètement, en les
découvrant, ils ne bougent pas. Ils finissent par se relever mais quand nous
partons au bout d’une demi-heure, ils sont toujours là!
Dans une prairie en face, la
famille âne trottine. Le soleil se couche, les grues se regroupent pour la
nuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire