mercredi 26 mars 2014


22 mars

Il est 6h15 quand nous pénétrons dans le bois. La lune embrumée s’estompe doucement tandis que le jour se lève rapidement. Les oiseaux s’égosillent dans les arbres. Il ne fait que 5° mais heureusement il ne pleut pas. Le ciel est clair même si les nuages tentent de l’envahir.
Nous progressons silencieusement sur le chemin qui longe notre parcelle scrutant bois et fourrés encore bien sombres. Au moment de franchir le ruisseau j’aperçois sur ma droite une biche qui d’un bond le franchit aussi et s’enfuit rapidement sous le couvert. Je suis toujours étonnée par le peu de bruit que font d’aussi massives bêtes !
Cette fois nous parcourons notre part de forêt en tous sens. Nous avançons à pas de loup, observant le bois tout autour de nous, tendant l’oreille, espérant détecter un mouvement… Rien ! Pourtant de nombreuses traces de gibier dans la boue attestent   de leur nombreuse présence. Nous suivons parfois une coulée tracée au milieu des fougères et des ronces par le passage répété des animaux. Plus loin, une vaste étendue de sol labouré par des sangliers (une retournée) nous démontre une fois de plus la présence des suidés. Mais toujours rien à voir. Nous circulons deux heurs durant dans le calme du bois mais nous sommes déçus. Il n’est jamais gai de rentrer bredouille ! Pourtant c’est la loi de la nature, tantôt généreuse, tantôt parcimonieuse !








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