4octobre
15h30. La Sous. Il a plu toute la
journée, à verse. Jamais vu ça en Brenne, depuis toutes ces années que nous y
venons !
Maintenant la pluie a cessé, le
plafond remonte, la lumière change. Seul souci : il n’y a rien sur
l’étang ! Vraiment rien. Jusqu’à présent j’ai juste entrevu un grèbe
castagneux, entendu le râle et même un pic noir mais sans les voir, bien
sûr ! Une aeschne mixte vole dans les roseaux, je tente de la
photographier au vol : mission (quasi) impossible !
Pour me défouler un peu je vais
faire de la macro dans le chemin qui mène à l’observatoire : tircis,
criquets (accouplement !), rainettes, …. Un moment d’intimité avec mon
environnement.
A mon retour dans l’observatoire, le
martin est perché sur le bois mort et s’occupe de sa toilette avant de plonger,
pêcher et filer à toute vitesse.
Durant mon absence, Luc a eu droit à
une bagarre de grandes aigrettes : spectaculaire ! Il s’est régalé !
Un épervier vole en rase-motte en
suivant le chenal qui serpente dans la roselière. Il chasse. Une bande de 18
( ?) castagneux plongent tour à tour…. Difficile de les compter ! Un
autre, à l’écart, pêche. Il a à peine disparu sous la surface qu’une nuée de
petits poissons argentés jaillissent hors de l’eau, fuyant le gourmand.
Amusant !
Retour dans la nuit après une soirée
très conviviale chez nos amis français. Un jeune sanglier, une bête rousse,
trottine le long de la route. Nous ralentissons. Arrivé à sa hauteur il finit
par sauter dans le fossé et disparaît à notre vue. Au gîte, c’est un immense
crapaud commun qui se découpe dans les phares… c’est ça la Brenne !
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