3 octobre
Le chemin qui mène à l'observatoire
Ricot – 7h30. Très nuageux, parfois
quelques gouttes, du vent mais 14° ! A peine installés dans
l’observatoire, le martin pêcheur nous signale son arrivée par son sifflement
aigu, bref et perçant. Il se pose sur un piquet, sur un autre, puis dans la
roselière : il ne tient pas en place !
Ah mais voilà la raison de sa
nervosité ! Un autre martin pêcheur surgit ! Quelques éclairs bleus
et oranges plus tard et les voilà partis l’un derrière l’autre à toute
vitesse ! Madame poursuivie par un monsieur? Nous n'avons pas eu le temps de le vérifier!
Le héron cendré est là, fidèle au
poste. Une buse miaule au loin. Tout est calme…. Un milouin vient faire sa
toilette sur la souche puis repart vivre sa vie….
A présent c’est l’averse. Les
rainettes manifestent sous cette douche : concert de grenouilles !
L’averse cesse, elles se taisent. Amusant !
Maintenant l’averse redouble,
tambourine sur le toit de bois de l’observatoire. Heureusement que nous sommes
à l’abri ....déjà que je tousse ! Même les poissons sont excités par
toute cette eau venue du ciel. Je les vois jaillir hors de l’eau, retomber… en
voilà un qui le fait trois fois de suite ! Concours de ricochets chez les
poissons ?
En matinée, deuxième observatoire de
Foucault. Pas facile d’observer depuis celui-ci. Soleil de face, haies
épaisses, distance…. On peut juste voir que les travaux avancent dans
l’observatoire principal.
Nous avons tout de même la chance de
voir le « balbu » survoler l’étang !
Balbuzard pêcheur
Petit crochet par Pèchevreau. Juste une aigrette au loin et ... une vache!
Grande aigrette... un petit pas de danse!
Vieux troncs
Ferme brennoue traditionnelle
Fin de journée dans notre coin
habituel. Sur Gorgeat tous les limicoles sont partis ! Sur les Epinettes,
le balbu est là, fidèle au poste, sur son piquet mais sans poisson cette fois.
Dans une prairie une biche et son faon broutent paisiblement.
Dans une autre : même tandem
qui rentre dans le bois mais laisse un cerf derrière elle. Ce dernier semble
inquiet et finit par s’abriter à son tour.
La cause de son inquiétude se tient
à quelques mètres : un autre cerf.
Tout à coup c’est le déluge !
On se colle au tronc du chêne le plus près pour éviter d’être totalement
trempés. Le cerf fait de même ! Les grands arbres nous protège au plus
fort de l’averse et une fois que cette dernière s’éloigne aussi rapidement
qu’elle a surgi la bête se remet à brouter. Tranquillement.
Un halo d'humidité cerne sa tête... il fume... il sèche!
Sur le chemin, un léger brame
s’élève. Nous redoublons de précautions, nous restons un bon moment en affût,
mais … rien ne sort !
Au retour sur Gorgeat : deux
biches suitées. La même chose dans la prairie à l’entrée du chemin. Sur une
autre ce sont deux chevreuils qui batifolent. Mais il fait nuit et faute de
visibilité nous sommes obligés de rentrer.
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