26 août
Le soleil descend sur l’horizon, la
lumière ce fait douce et chaude, l’air tiède est rempli des cris des jeunes
bergeronnettes printanières qui se poursuivent. Que cela fait du bien tout ce
calme, cette lumière après le week-end pluvieux et venteux que nous avons
essuyé. Je suis agenouillée derrière les chardons qui me servent d’affût le
long de la mare naturelle au milieu de ce parc à usines. Luc s’est faufilé dans
la végétation et s’est installé au niveau de l’eau.
Nous observons deux bécassines qui
plongent leur long bec dans la boue à la recherche de leurs mets favoris.
Au loin deux buses se partagent les
poteaux électriques n’hésitant pas à y déloger le faucon crécerelle qui s’en
servait de tour de guet !
Que nous sommes bien là,
décompressant de l’agitation de ces derniers jours, savourant ce temps
entièrement consacré à ce que nous aimons par-dessus tout : la nature.
Tout à coup un chevalier atterrit
au bord de l’eau. Le temps de l’apercevoir et il repart tout aussi vite en
lançant un cri aigu. Un cul blanc ? Possible.
Nous sommes immobiles, camouflés,
observant le ballet incessant des bergeronnettes printanières et la progression
des bécassines qui finissent par arriver non loin de moi. Moment de jubilation,
de bonheur…
Bergeronnette printanière
Un dernier petit ver
Quelques étirements
et il est temps d'aller se coucher!
...pour une bonne nuit!
C'est au tour de la deuxième de choisir son coin de repos
Un tarier se pose sur un piquet, un
pâtre ? Un tarier des prés ? A vérifier, dès que nous rentrons, sur les
photos que nous avons réussies à prendre !
Tarier des prés
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