19 août
6h15. Filet de camouflage sur la
tête, je suis assise au milieu des chardons en semences, à l’abri des regards.
Appareil photo sur les genoux, jumelles vissées sur les yeux, j’observe la mare
et indique mes observations à Luc qui est assis deux mètres devant moi, plus
bas, au niveau de l’eau. Lui aussi disparaît sous les filets de camouflage. Le
soleil va poindre à l’horizon d’un instant à l’autre. Il fait délicieusement
frais.
Le chevalier est déjà au travail de
l’autre côté de la pièce d’eau. Il enfonce son bec dans l’eau à grands coups
saccadés en avançant rapidement.
La bécassine dort encore au pied
d’une touffe d’épilobes. Une nuée de bergeronnettes printanière s’abat sur le
site et s’active bruyamment : sautillements, poursuites, envols rapides…
Très vite la bécassine se réveille
et se met à son tour à la recherche de son petit déjeuner. Elle enfonce son
long bec dans la vase et fouille l’onde.
Bécassine des marais
Tous les quarts d’heure un groupe
d’hirondelles vient se baigner et boire sans s’arrêter de voler pour autant.
Quel ballet !
Quel foisonnement de vie dans ce
petit point d’eau au milieu de ce site industriel. De grosses libellules, des
anax, vrombissent autour de moi avant d’aller pondre dans l’eau. Impossible de
les photographier depuis mon « trou »…. Frustration !
Heureusement que Luc a pu, lui, se défouler !
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