mardi 28 février 2012

JANVIER

 
30 janvier
Il gèle ! L’hiver serait-il enfin là ?

29 janvier

Gestion Noctua au même endroit que la dernière ! Il fait froid (gel) mais très boueux !
Et … que cinq personnes présentes pour quatre vieux grands saules élagués. Luc est rentré, cassé ! Sur le chemin du retour : rencontre et jeu de cache-cache avec deux faucons crécerelles !



Faucon crécerelle







22 janvier
Nous sommes revenus au gris. Mais on ne va pas se plaindre, il ne pleut pas ce matin ! Nous en profitons pour montrer Harchies à M. et A. ainsi que pour mesurer le timing dont nous aurons besoin pour la balade que nous comptons organiser sur le site.
Pas mal d’oiseaux : tarins, mésanges de toutes sortes, pics, bernaches nonettes, canards, cygnes et fuligules…
 
Cygne tuberculé

Mais aussi plusieurs couples de garrots à œil d’or, en pleine parade amoureuse ! Nous assisterons même à un accouplement ! La douceur du temps ?
Un harle bièvre aussi, loin sur le plan d’eau, et des tadornes de belons à côté desquels les sarcelles semblent minuscules ….! Mais tous sont très loin et, nous, sans grande focale, puisque nous faisions le grand tour des marais (7 kms) et que nous n’avons pas encore de sac pour porter notre dernier achat !


15 janvier
Aujourd’hui c’est la « gestion » Noctua qui occupe notre journée. Pas de brouillard ce matin, au contraire, un soleil radieux illumine les campagnes toutes givrées. Du coup Luc prend son appareil photo, encore sous le coup de la frustration d’hier. Les saules que nous allons tailler ce jour se situent dans le creux d’une grande prairie pâturée par une dizaine de vaches. La chouette chevêche, pour qui nous travaillons, s’envole très vite de l’arbre qui la protégeait. Mais un faucon crécerelle chassera toute la journée à l’autre bout du pré…pour le plus grand plaisir du photographe !

Faucon crécerelle








14 janvier. Harchies
Il n’est jamais facile de se lever la nuit en hiver pour arriver, à l’aube, à une heure de route de notre lit douillet. Mais la météo annonce un relatif beau temps froid et sec, ce n’est donc pas le moment de tergiverser. Il y a trop longtemps que nous attendions pareille opportunité. Nous roulons dans la nuit sous l’œil bienveillant de notre amie la lune. Le thermomètre de la voiture indique un degré.
Aïe, des nappes de brouillard flottent au-dessus des vallées humides… c’est mauvais signe ! En effet, un brouillard épais recouvre tout le site d’Harchies.


Le ciel et l’eau se confondent dans une même masse grise, opaque. Rien à voir si ce n’est quelques silhouettes fantomatiques ! Haut sur un tronc, un pic épeiche tambourine. Dans les aulnes qui bordent le chemin, mésanges et tarins picorent les graines. Le soleil perce un peu la brume et éclaire la scène d’une lumière opaline. Des bruants s’accrochent aux roseaux et s’y nourrissent


Quelques grèbes, foulques, canards surgissent du néant pour y disparaître tout aussi vite !
Bruant des roseaux


Grèbe huppé
Le soleil tente de percer la couche ouateuse mais elle résiste ! A intervalle régulier, la bouscarle lance sa trille.  Une mouette crie son mécontentement, une foulque s’ébroue dans une gerbe d’eau. Il fait froid. Les heures passent mais le brouillard ne se lève pas. Au contraire, il s’épaissit !


Le soleil est là pourtant, déjà haut. Disque pâle surgit de la brume. Du ciel bleu se laisse même deviner au dessus de nos têtes mais, par contre, à l’horizontal c’est bouché ! Quelques foulques s’ébattent devant nous, un cygne passe.


Foulques macroules

La lumière s’accentue et le brouillard s’épaissit… allez comprendre ! Il est midi et demi quand nous quittons le site. Frustrés ! Surtout que nous savons que dès que nous retrouverons  l’autoroute le brouillard aura disparu et le soleil règnera en maître. ….. en effet !
8 janvier : Virelles.
Virelles sous la pluie, le vent…. Virelles tranquille ! Pas plus de dix personnes sur le site ce dimanche… le pied !

Aux mangeoires : mésanges, verdiers, friquets… vifs, ils volètent rapidement au milieu d’un fouillis de branches. L’autofocus patine !


Je commence par la droite de l’étang pendant que Luc rejoint la rotonde où il compte rester en affût toute la journée. Les tempêtes de la semaine ont fait des dégâts. Des arbres morts gisent sur le sol  dans leur manteau de lierre, terrassé par le vent, leurs entrailles orangées béantes….

Je m’installe dans l’observatoire du fond, à couvert, il pleut. Au loin colverts, morillons, bernaches, cygnes…. Mes jumelles ne me permettent pas d’en voir plus. Tapie dans mon affût, j’observe, j’attends… si un oiseau voulait s’approcher !
fuligule morillon

Une éclaircie apporte un peu de lumière, les flancs des morillons en paraissent métalliques. Je découvre un (jeune,) garrot à œil d’or en pleine partie de pêche. Il ne cesse de plonger et ne passe que quelques secondes en surface. Je suis bien installée mais il fait malheureusement très calme et rien ne se pose à portée de mon appareil ! Je suis seule avec moi-même dans cette matrice en bois. Je suis bien. Dommage que la route qui longe l’étang soit si bruyante. Deux grandes aigrettes blanches survolent l’étang. Blanches, élégantes…
La silhouette d’un harle se découpe au milieu d’un groupe de milouins.
 
Après un bon « chicons au gratin » revigorant nous reprenons notre quête. Mais à part quelques mésanges, un troglo sympa ou, pour Luc, des canards, des morillons, des cygnes en vol, des bernaches énervées… tous les oiseaux sont toujours « hors de portée ».
Troglodite mignon

Bernaches du Canada


Nous terminons la journée par un aller-retour jusqu’à l’observatoire où je me tenais ce matin. Et une fois de plus, à part, aux abords de la mangeoire où les oiseaux se goinfrent de cacahouètes et autres graines de tournesol, nous n’avons rien à nous mettre sous la dent !

Sitelle torchepot

Un épervier sème la pagaille durant quelques instants chez les petits passereaux. Est-ce lui qui vient de faire décoller tous les canards, hérons et cormorans de l’étang ? Cela nous semble peu probable. Pourtant nous l’avions déjà observé en Brenne. Etonnant pour un oiseau de petite envergure. Mais nous n’avons rien vu d’autre pour expliquer cet envol.

  


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