5 juin
7h00. Un phragmite chante à gorge déployée perché sur un
arbre mort. Deux coucous viennent de nous survoler ainsi que huit cygnes. Un héron cendré
décolle de la héronnière. Les nuées grises se poursuivent sous la poussée d’un
vent frais qui plisse la surface de l’eau. Une hirondelle se pose non loin de
la phragmite, elle niche sous l’observatoire, construit sur pilotis.. La
phragmite s’égosille, vole d’un touradon à l’autre, se perche….quelle
nervosité !
Quelques canards barbotent. Un castagneux, toujours pressé,
file entre les plantes aquatiques, pêche un petit poisson, l’avale et continue
sa route toujours aussi rapidement.
Le vent se lève, nous l’avons de face. Une fine bruine se
met à tomber nous mouillant la figure…13°, nous sommes gelés !
Un bihoreau s’est posé sur un petit saule tout-à-côté de
nous. Très vite il descend au cœur de l'arbre, à l’abri des intempéries. Nous par contre…. Nous
tenons trois heures avant de rentrer, trempés !
Ici, le vent ne nous touche pas, c’est bien plus agréable.
Le confinement et le calme qui s’en est suivi ont autorisé les oiseaux à nicher
dans es saules proches de l’observatoire. Garde-bœufs, bihoreaux se partagent
les étages mais un crabier s’est arrogé la place du dessus ! Les oiseaux
vont et viennent, se remplaçant sur les nids, soit sur les œufs, soit auprès
des jeunes.
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