vendredi 6 mars 2020



28 février     

Marée haute 06h52 & 18h58 – Marée basse 13h34 – Coeff 72/75

Depuis plusieurs jours nous surveillons la météo mais hélas, elle n’annonce rien de bon pour notre séjour à l’île d’Oléron. Tant pis, nous ferons avec !
Après avoir rejoint nos amis nous partons à la découverte de ces nouveaux paysages et des oiseaux qui y séjournent, y passent ou y vivent.
Première halte : Rochefort et sa station de lagunage. Première coche : une Harelde boréale. Le petit canard évolue au pied des ponts sur la Charente, sur une des retenues d’eau, au milieu d’une belle troupe de souchets. Pas vraiment de photo possible car il est très loin! Nous l'observons à la longue vue.
Des chevaux paissent, ils entretiennent les parties herbeuses.






 Harelde boréale (Clangula hyemalis) (extrême gauche) et Canards souchets (Anas clypeata)





 pâquerette (Bellis perennis)






Ensuite nous prospectons le marais de Brouage. Dès l’entrée sur le site nous pouvons admirer les cigognes blanches perchées sur leur paillasse, déjà prêtes à nidifier. Les spatules blanches sont aussi nombreuses, elles arborent également leur plumage nuptial.



 Cigogne blanche (Ciconia ciconia)






 Spatules blanches (Platalea leucorodia)























 Tarier pâtre (Saxicola torquata)






Plus loin un butor décolle de la roselière qui l’abritait ! Poussée d’adrénaline ! Ce héron est si discret que nous le voyons rarement ! C’est toujours une belle émotion de l’entrevoir !
Les vertes étendues herbeuses  sont parsemées de blanc : aigrettes, tadornes, spatules, cigognes…et dans le ciel les faucons crécerelles et les busards des roseaux se partagent les sites.

 Butor étoilé (Botaurus stellaris)



 Goélands leucophées (Larus cachinnans)



 Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)



 Busard des roseaux (Circus aeruginosus)






 Syrphe



















 Tadornes de Belon (Tadorna tadorna)









Dans l’eau peu profonde d’une prairie inondée, une troupe de pluviers dorés accompagnée de vanneaux huppés se repose, avant que les oiseaux ne s’envolent tous ensembles pour se reposer très vite après avoir tournoyés dans le ciel gris. Ces zones humides sont toujours très riches en avifaune !


 Pluviers dorés (Pluvialis apricaria)












 Faucon crécerelle


 Aigrette garzette (Egretta garzetta)


 Busard des roseaux (Circus aeruginosus)



 Tadornes de Belon



 Busard des roseaux 


 Buse variable (Buteo buteo


 Grande aigrette (Egretta alba)




 Le hibou des marais avait été signalé dans le secteur mais nous ne le verrons pas. Nous apprendrons plus tard qu’il était déjà parti. Par contre, au détour d’un sentier, l’océan se dévoile à mon regard. Bouffée d’embruns iodés, bonheur enfantin de fouler la plage, les coquillages, de respirer à plein poumons l’air salé tout en pataugeant dans les vaguelettes qui se brisent sous mes bottes.







 Courlis cendrés (Numenius arquata)










Mais la nuit tombe et il est temps de se mettre en route pour Oléron. Pont très haut sur la Charente, long pont qui relie le continent à l’île, eau douce, eau salée… il fait nuit noire lorsque nous abordons Oléron, il faudra attendre demain pour la découvrir.


Le pont qui relie le continent à l'île d'Oléron


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