samedi 21 mars 2020


29 février (1ère partie)

Marée haute 7h22 & 19h26 – Marée basse 14h06 – Coeff 67/62

Pointe  Nord de l’île, Phare de Chassiron.

Ouvrir la portière, se tenir debout, avancer et pointer l’appareil photo relèvent de la gageure ! Un vent tempétueux tente de nous faire reculer ! Sur la falaise même les arbres font profil bas. Pour survivre ils ont appris à s’incliner humblement devant Eole ! Mais nous sommes rebelles et, du haut de cette falaise, nous respirons avidement ces goulées d’air iodés et prenons de plein fouet les embruns qui voilent d’humidité lunettes et objectifs.
Sentiment d’exaltation, de ne faire qu’un avec les éléments, de partager un moment privilégié avec dame nature !
Admiration aussi en observant les oiseaux qui, bien que nettement plus légers que nous, évoluent sous  les éléments déchaînés avec une facilité déconcertante !

C’est ma première rencontre avec les bernaches cravants. Ces petites oies brunes, au fin collier blanc, grandes migratrices qui rejoindront le nord de la Sibérie pour se  reproduire dès la bonne saison. Elles volent, se posent, se nourrissent dans la vasière, là où les vagues viennent mourir. Elles discutent, se chamaillent…sont drôles à observer !







 Goéland marin (Larus marinus)


 Bernaches cravants (Branta bernicla)









 Grand gravelot (Charadrius hiaticula)

 Goéland brun (Larus fuscus)





Pour échapper à ce vent décidément trop violent, nous décidons de descendre au bord de l’eau pour les admirer de plus près. Descente un peu compliquée…de gros galets roulent sous nos pas, l’équilibre est très instable et il nous faut progresser prudemment. Je n’ai pas envie de tomber ou de me faire une entorse.

Doucement nous approchons d’une première troupe d’oiseaux. Elles ne sont pas trop farouches et tout en gardant une distance de sécurité, elles nous permettent de les approcher pour les photographier dans de bonnes conditions.
Le bord de l’eau sableux me permet enfin d’avancer plus sereinement. Courbée pour casser ma silhouette humaine je progresse vers les oies. Je m’installe sur un gros caillou et ne bouge plus. Assise près de l’eau, dans le vent, avec ces oiseaux sauvages à proximité, je me sens merveilleusement bien ! Quel bonheur ! Installés plus loin, Luc et les amis font de même !









 Chevaliers gambettes (Tringa totanus)













 Grands cormorans (Phalacrocorax carbo)


 Goéland marin



Outre les oies, des Tourne pierre à collier, qui, comme l’indique leur nom, soulèvent du bec les galets et les algues afin de déloger leur pitance. Mimétiques avec leur environnement rocheux ils vont et viennent avec rapidité, trahis par leurs pattes orange. Ils sont amusants à observer !

 Tourne pierre à collier (Arenaria interpres)
































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