21
avril
Nous
nous sommes réinscrits à la balade guidée du site de l’ancienne sucrerie de
Genappe, qui est devenue réserve naturelle, en espérant cette fois découvrir les
oiseaux chanteurs rentrés de migration. Malheureusement le ciel reste nuageux
et les températures basses. Cela refroidit l’ardeur des piafs qui sont forts
silencieux. C’est surtout le pouillot véloce qui se fait entendre et parfois la
fauvette à tête noire.
Sur
les bassins de décantation nous découvrons les grèbes à cou noir au milieu des
morillons et milouins. Quelques hirondelles les survolent, chassant les
quelques insectes qui ont pris l’air ce matin. Dès que nous approchons d’un
bassin, les canards souchets, farouches, décollent et, en escadrille, vont
rejoindre un autre plan d’eau.
Bernaches du Canada (Branta canadensis)
Les
mouettes, toujours aussi bruyantes squattent les structures métalliques,
chassant impitoyablement tout oiseau qui s’aventure sur leur territoire. Sur le sable de petites abeilles solitaires
creusent leur nid. Il faut faire attention pour ne pas les piétiner.
Quelques
fleurettes étalent timidement leurs
corolles sur le bord du chemin. Un géranium. On dirait de l’Herbe à Robert mais
elles sont si petites... le froid les aurait-il empêché de s’épanouir ?
Deux
lièvres gambadent dans un champ, un renard file vers un bosquet, sans doute une
femelle qui chasse pour nourrir sa progéniture. Le printemps est bien là même
s’il se montre frileux !
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