jeudi 4 avril 2013


21 février








Je suis à nouveau assise contre un arbre, le long de la rivière. Le soleil rit dans le ciel et même si les températures restent négatives et le vent piquant, je me sens bien sous mon camouflage. D’autant plus que j’aperçois le couple de cincles.

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Le voyez-vous?... dans l'eau (haut gauche) avec ses brindilles dans le bec.









Ils construisent leur nid dans une boite en bois accrochée par les ornithos du coin sous le pilastre du pont. Les oiseaux arrachent à la berge mousses et herbes sèches, se posent sur une pierre qui émerge de l’eau et trempent ( ?) cette végétation avant de la porter au nid. Le ballet est incessant. Je me tiens un peu loin pour les photos mais je n’ai pas d’autres possibilités d’affût si je ne veux pas les déranger. Ils sont précoces, ces piafs ! L’hiver n’est pas encore fini !

Nichoir dans lequel ils construisent leur nid












Si bien adapté à ces eaux tumultueuses!



Luc a installé son affût en aval devant une superbe branche moussue qui surplombe le cours d’eau. Le support idéal. Malheureusement aucun oiseau ne viendra s’y percher. Il aura pourtant la visite éclair d’un couple de bergeronnettes des ruisseaux et celle d’un troglodyte qui dédaignera le support pour la végétation qui entoure l’affût…. Frustration !

Pique-nique frugal et thé brûlant au soleil, à l’abri du vent et nous voilà requinqués, prêts à repartir en chasse. Un cincle vient juste de nous faire une petite visite de courtoisie sur le bout de rivière où nous déjeunons.

Notre après-midi s’écoule entre billebaude et moments d’affût, entre soleil et averses de neige : il « floconne » !
 
 
 
 

Le cincle a pour l’heure cessé son travail de construction. Heureusement Luc a pu l’immortaliser depuis l’endroit où j’étais ce matin. Nous les retrouvons plus loin, occupés à se nourrir sur la berge. Ou plongeant dans l’eau tumultueuse. Combien sont-ils ? Mystère. Ils passent et repassent, filant au ras de l’eau tout en lançant leur cri caractéristique. Haut dans le ciel plane une buse. Sur un buisson une mésange nonette, plumes gonflées pour résister au froid piquant jette une trille joyeuse. Et cadeau de fin de journée : un matin pêcheur perché sur une branche au-dessus de l’eau. Juste le temps de l’apercevoir aux jumelles avant que dans un éclair bleu-orangé il ne file vers une autre partie de la rivière.

Buse

Mésange nonette

Luc






























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