04 juillet
Renclôture d’Elluin. Nous marchons sur la digue entourés par
un océan de verdure. La mer vient parfois jusqu’ici lors des grandes marées
mais pour le moment nous sommes juste entourés de roseaux et de végétation
spécifique à cet endroit particulier. Autour de nous les phragmites chantent à
gorge déployée, accrochés aux tiges des roseaux ou des buissons.
Les linottes tentent de leur faire concurrence du haut des
quelques arbres qui bordent le chemin. Quelques papillons volètent… Une idée me
vient : revenir ici demain, à l’aube pour espérer voir des gorges bleues
ou des panures…
Le Crotoy
Guimauve officinale (Althaea officinalis)
Linotte mélodieuse (Linaria cannabina)
Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus)
Piéride de la rave (Pieris rapae)
Pipit
Hespérie de l'Alcée (Carcharodus alceae)
Hespérie de la Houque (Thymelicus sylvestris)
Hoplie argentée (Hoplia argentea)
Petite tortue (Alais urticae)
La Bassée. Cette zone humide en bord de route mélange les
vaches et les oiseaux. Une importante colonie de mouette y règne en maître, les
garde-bœufs suivent de près les bovidés, une spatule pêche juste devant nous…
Mouette rieuse (chroicocephalus ridibundus)
Mouette mélanocéphale (Ichthyaetus melanocephalus)
Cygne tuberculé (Cygnus olor)
Sterne pierregarin (Sterna hirundo)
Foulque macroule (Fulica atra)
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
La Maye. En bord de réserve naturelle où prolifère le beau
lilas de mer, s’étend devant nous une immensité sablonneuse. La marée s’est
retirée découvrant cet espace infini. Nous suivons l’alignement des bouées
jaunes. Nous marchons, marchons…sans arriver à parvenir à l’autre bout de ce
désert. La mer va remonter, elle est rapide, nous faisons demi-tour… Nous
espérions approcher les phoques, c’est raté !
Lilas de mer (Limonium vulgare)
Nous terminons la journée à Berk, toujours pour les phoques,
mais déception, ils n’approchent pas ! Pourtant ils sont nombreux !
Phoques
Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
Les moutons qui paissent sur les prés salés la journée, sont
parqués le soir de l’autre côté de la route qu’ils traversent par un tunnel qui
leur est réservé. Je vais les saluer !
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