mardi 30 juillet 2024

 

22 juillet

Ce matin, il fait calme sur l’étang. Un cormoran attend de s’élancer sur un piquet. Mais quand il s’y mettra, la pêche sera bonne ! Dans les arbres devant nous, une mésange se gave de fruits. Un joli papillon se pose sur une ombelle. La beauté est partout dans la nature.

Grand cormoran (Phalacrocorax carbo)



Cistude d'Europe (Emys orbicularis)



Grande aigrette (Ardea alba)













Grèbe huppé (Podiceps cristatus)




Sterne Pierregarin (Sterna hirundo)








Foulque macroule (Fulica atra)


Héron cendré (Ardea cinerea)

Mésange bleue (Cyanistes caeruleus)







Sylvain azuré (Limenitis reducta)



Changement de créneau horaire pour ce dernier affût à la héronnière. Il est dix-huit heure, le soleil est présent malgré quelques gros nuages et du vent.






Dans les petits saules, ça chahute. Les garzettes et les garde-bœufs sont en majorité. Il reste quelques pourprés et bihoreaux. La plupart des juvéniles semblent prêts à l’envol. Ils battent des ailes, se déplacent sur les arbustes, se chamaillent, mais quand un adulte revient pour les nourrir, c’est la foire à l’empoigne ! On ne voit plus qu’un agglomérat de plumes et de becs !

Héron garde-boeuf (Bubulcus ibis)



Oies cendrées (Anser anser)





Aigrette garzette (Egretta garzetta)


Corneille noire (Corvus corone corone)


Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax)




Canard colvert (Anas platyrhynchos)


Héron pourpré (Ardea purpurea)







Ragondin (Myocastor coypus)






Dix-neuf heure. Les nuages recouvrent le site. Zut. Adieu notre belle lumière. Dans la héronnière, ça piaille toujours autant avec le va et vient des adultes nourrisseurs.

Au milieu de tous ces hérons je découvre deux spatules ! Que font-elles là ? Nichent-elles ?

C’est au tour du cendré de venir nourrir sa progéniture. Il y a deux nids de cendrés.

Les petits bihoreaux commencent à voler.




Guifette moustac (Chlidonias hybridus)


Milan noir (Milvus migrans)



Spatule blanche (Platalea leucorodia)











Héron cendré (Ardea cinerea)






Fuligule morillon (Aythya fuligula)







Vingt heure. De plus en plus d’oiseaux viennent pour la nuit. Les garde-bœufs arrivent par dizaines, la héronnière se remplit de blanc. Chacun finit par trouver une place dans un joyeux tintamarre. Derniers nourrissages avant la nuit, accueil des copains dans cet îlot protégé au milieu de l’eau. Petit-à-petit les oiseaux se calment, rentrent la tête dans les plumes, se préparent à la nuit. Il n’est que vingt et une heure mais déjà le ciel s’est bien assombri !

Il ne faut pas grand-chose pour que l’effervescence reprenne. Les oiseaux sont très proches, les jeunes, maladroits et indisciplinés. Coups d’ailes et de becs se perdent !

Le martin file au ras de l’eau, lui aussi cherche son abri pour la nuit ? 














Plus moyen de prendre une photo correcte avec si peu de lumière. Reste les jumelles et l’ambiance ! Et quelle ambiance ! La héronnière se remplit de dizaines d’oiseaux qui arrivent de toutes parts. On se trouve une place en accord avec les voisins (parfois de grosses discussions !). On procède à une toilette minutieuse avant de s’installer pour le repos.

Bientôt vingt-deux heure. Il va être temps de replier et de reprendre le chemin du retour. Une demi-heure à travers bois dans la pénombre avant de retrouver la voiture. Cela aussi a beaucoup de charme !



 

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