vendredi 20 mai 2022

10 mai

Luc freine brusquement ! Heureusement que nous sommes ceinturés ! Au milieu de chemin : deux couleuvres enlacées ! Je me précipite pour les photographier mais déjà elles se glissent dans la végétation et disparaissent.

Nous continuons et nous nous installons comme hier en espérant les petits renards et … patientons !

Une heure plus tard, juste devant nous, depuis la haie de genêts, sortent deux petites têtes, quatre oreilles pointues et quatre yeux verts : deux jolis renardeaux ! Nous ne pensions pas être si près de leur terrier… Ils nous regardent (ils ont entendu nos déclenchements) mais nous ignorent et continue à fureter. Deux minutes plus tard ils rentrent dans la haie. L’attende reprend. Chaudement.

Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus)


Sceau-de-Salomon odorant (Polygonatum odoratum)



Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum)



Aeschne verte (Aeshna viridis)


Renard roux (Vulpes vulpes)












Libellule déprimée (Libellula depressa)


Mésange charbonnière (Parus major)



Agrion élégant (Ischnura elegans)




 

Une bonne heure plus tard, ça bouge dans les hautes herbes tout-à-côté de moi. Un renardeau apparaît prudemment. Il se met à jouer dans cette végétation qui lui arrive aux oreilles mais disparaît très vite. Un autre (?) apparaît et rentre vite aussi. 

Ensuite les deux sortent de la haie sur le chemin. Ils vont et viennent.

Un des deux goupils avance droit vers moi. Je ne bouge plus. Il passe à un mètre de moi, me regarde (échange magique !)… et poursuit son chemin. 

Mais, j’en vois trois, non… quatre !!!! Les quatre garnements vont et viennent, chassent et attrapent de gros coléoptères (des hannetons ?) qu’ils avalent tout crus ! Ils disparaissent sur les bas côtés, réapparaissent plus loin et le tout à quelques mètres de nous, parfois trop près pour la photo. 

Nous nous régalons à les observer en train de jouer, de fureter, de se poursuivre et ce jusqu’à la nuit tombée. 

Nous profitons d’un moment où ils se sont un peu éloignés pour nous en aller sur la pointe des pieds, dans le noir, nous les laissons à leurs jeux. 

Nous n’avons pas vu la mère. Heureusement car elle nous aurait sans doute détectés !














































































 

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