6 août

Au camping de Rosnay, une famille de vacanciers remarque les allées et venues d’un couple de troglodytes. Les oiseaux nourrissent. Ils découvrent le nid au milieu du canisse en brande qui délimite leur emplacement. Un minuscule trou où l’on aperçoit deux becs et d’où retentissent les cris des perpétuels affamés ! Je suis prévenue et sans hésiter je m’installe à bonne distance pour ne pas les déranger. Mais les oiseaux sont habitués aux passages des campeurs.

L’attente commence. Du trou émanent les cris des oisillons qui appellent. Un jeune apparaît. Combien d’oiseaux dans la nichée ?

Tour à tour les adultes viennent, soit le bec rempli d’insectes, petites chenilles vertes ou sauterelles, soit sans nourriture. Une incitation à l’envol ? Mais quoi qu’il en soit ils n’oublient jamais de repartir avec le petit sac fécal qu’ils vont déposer loin du nid. Sur cette branche d’arbre ?

Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)

Souvent deux petits apparaissent à l’ouverture du « nid ». Ils sont remuant, sortent sur le bord en s’agrippant à la brande, ils se retournent pour éjecter leur petite fiente à l’extérieur (leurs parents viendront la chercher), se bousculent dans l’étroit passage… Il faudra que je visionne les photos sur mon ordi pour découvrir qu’en fait il y a trois oisillons qui occupent cet espace restreint qui les a vus naître.