13 novembre
Hier, nous avons eu une surprise inespérée : une dérogation
de sortie exceptionnelle pour le comptage mensuel des oiseaux d’eau ! Deux
jours pour parcourir les étangs de Brenne et y compter les oiseaux sans oublier
le décompte des grues !
Nous n’avons pas hésité et dès le matin de ce premier jour
nous avons commencé à prospecter les étangs du secteur qui nous a été dévolu.
Le soleil nous accompagne et c’est avec grand plaisir que nous parcourons les
chemins brennous et retrouvons les étangs sous les couleurs automnales.
Grande aigrette (Egretta alba)
Cygne tuberculé (Cygnus olor)
Hérons cendrés (Ardea cinerea)
Vanneaux huppés (Vanellus vanellus)
Souci (Colias crocea)
Sur notre chemin nous croisons des grues, en famille, en
petit groupe ou …en très grands groupes. Certaines volent, se posent auprès de leur congénères, d’autres
décollent. Elles se croisent dans le ciel en longues lignes ou en groupe plus
ramassés.
Grues cendrées (Grus grus)
Bruant zizi (Emberiza cirlus)
Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis)
En fin de journée, sur l’étang qui sert de dortoir principal aux grues cendrées, c’est la surprise. L’étang est vide, la pêche est commencée. Du coup sur la berge, hommes, voitures et camions occupent toute la place devant la bonde. Tenus à une certaine distance par le « tonnfort », aigrettes, hérons et mouettes attendent de pouvoir approcher pour attraper un maximum de poissons.
Grandes aigrettes (Egretta alba)
Mouettes rieuses (Larus ridibundus)
Tout ce remue-ménage n’est bien sûr pas propice à l’installation
des oiseaux pour la nuit. Nous les voyons passer au-dessus du site et les
suivons. Elles ont choisi des prairies qui prolongent la queue d’un étang
proche et s’y posent par centaines ! Du bord de la route nous les
regardons venir de partout et atterrir dans ces prés. Le soleil se couche, le
ciel flamboie, des lignes de grues le traversent….quelle beauté ! Il est
impossible de transcrire les émotions que nous vivons au spectacle de ces
grands oiseaux qui se regroupent en claironnant dans une joyeuse cacophonie. C’est
magique !
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