3 novembre
Une pluie forte cingle les vitres de la voiture, les
feuilles mortes tourbillonnent, des branches jonchent le sol…. « Amélie »
nous frôle avec ses vents forts et ses pluies diluviennes.
Nous sommes à la recherche des grues, grues qui ne se
trouvent pas sur les champs de maïs habituels. Elles aussi cherchent sans
doute à s’abriter de la tempête. Nous surprenons un couple se nourrissant dans
une prairie non loin de vaches.
Nous avons appris que, ce matin au lac du Der, 268 120
individus avaient été comptabilisés en sortie de dortoir, un record ! Une
bonne partie d’entre elles va transiter par la Brenne….
Un peu plus loin
un tarier perché sur du fil barbelé attire notre attention. Au moment où il s’envole,
nous apercevons quelques grues qui tournoient avant d’amorcer leur descente.
Elles prennent le vent de face et font presque du sur place ! Elles se tortillent
pour arriver à atterrir dans un creux de prairie où elles disparaissent à notre
vue. Figures acrobatiques, amusantes à observer.
Sur une hauteur,
j’aperçois une partie du groupe, l’autre s’enfonce dans le replis du terrain. Impossible bien sûr de les approcher, ces oiseaux farouches se tenant
presque toujours hors de portée.
Plus loin, dans
une prairie, où l’année passée nous en avions vu beaucoup, nous retrouvons un
nouveau grand groupe ! Les belles dames grises se nourrissent et se
reposent en attendant de poursuivre leur voyage vers le sud.
On les suivrait
bien pour échapper à cette météo humide et venteuse !
Devant la maison, le couple de rouge-queue noir squatte l’engin de chantier garé non loin et surveillent les environs.
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