29 août
C’est un lieu atypique, surprenant ! Tenu par un homme
… original et passionné ! Ancien instit, il consacre sa vie à entretenir
ce site qu’il a créé, aménagé avec beaucoup de créativité. Qui plus est, il présente
et explique le moulin et les objets qu’il y a collectionnés.
En arrivant, à la lecture des panneaux affichés, notre
curiosité est éveillée, on sourit au
libellé des textes…le propriétaire des lieux ne peut-être que singulier, mais
en même temps on ne peut que le comprendre face aux incivilités trop souvent
constatées….
Nous descendons une pente raide pour arriver dans une
vallée étroite, humide, ombragée. Le soleil doit être haut pour l’éclairer. Une
locomotive est installée sur ses rails, toute pimpante ! Des pièces d’eau,
des petits rus, un ruisseau glougloutent joyeusement au milieu d’une végétation
luxuriante. Des chemins partent de là pour s’enfoncer dans les bois…
Onagre bisannuelle (Oenothera biennis)
Tircis (Pararge aegeria)
Piéride du navet (Pieris napi)
Un ancien moulin à blé du XIX ème siècle sert de musée.
Très gentiment le propriétaire nous en montre le fonctionnement et nous
commente les objets qui y sont amoncelés. Il nous raconte aussi l’histoire de ce
train lié à celle de sa famille, de sa maman. Un homme passionnant vous dis-je,
un artiste aussi qui travaille la pierre pour créer un bestiaire qui trouve sa
place dans cet endroit hors du temps !
Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria)
La chaleur de cette fin d’après-midi est encore importante.
Avec une amie, je pars dans les bois du pic du Lizieux (1388m). En suivant les
sentiers ombragés nous arrivons à sa base et décidons d’en faire l’ascension.
Le chemin sinue entre les pins, les myrtilliers. Ca grimpe de plus en plus sec !
De grosse pierres grises remplacent petit-à-petit la terre. L’ascension devient
sportive, du moins pour moi ! Mais au fur et à mesure le paysage qui s’offre
à nos regards nous récompense de nos efforts !
Quand enfin nous arrivons au sommet, non seulement le
paysage est grandiose, mais dans cet amas de pierres si difficiles à escalader
pour moi, volètent quelques rouge-queue mais surtout une multitude de grands papillons ! Que
font-ils si haut, si loin des fleurs ?
Nous avons ajouté notre pierre à l'édifice!😀
Rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros)
Grand Mars changeant (Apatura iris)
Machaon (Papilio machaon)
Belle Dame (Vanessa cardui)
Mais il est temps de rejoindre Luc dans la vallée. Nous
descendons nettement plus vite même si c’est plus douloureux et le retrouvons en
faction devant oiseaux et marmottes. La lumière devient dorée, le soleil
descend sur l’horizon. Notre séjour se termine dans cette région aux paysages
grandioses, où le vert domine toujours. Une très belle découverte ! De
belles rencontres….l’amour de la nature fédérant très vite des amitiés.
Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia)
Tarier pâtre (Saxicola torquata)
Gobe-mouche gris (Ficedula hypoleuca)
Milan royal (Milvus milvus)
Rouge-queue noir
Pie-grièche grise (Lanius excubitor)
Pic noir (Dryocopus martius)
😉
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