25 juin
On ne peut pas dire qu’à cinq heure du matin on saute hors
du lit, surtout qu’avec cette chaleur les nuits sont difficiles ! Mais
bon, une fois que nous sommes dehors nous sommes ravis de parcourir la campagne
brennouse à l’aube. Tout en roulant vers le site nous apercevons un chevreuil
qui nous regarde passer depuis une prairie. Dans une autre c’est une biche,
dans une troisième deux cervidés…magie des petits matins brennous. Le tout est
de rouler doucement car non seulement le risque de voir traverser du gibier est
bien réel mais en plus de nombreux petits passereaux dorment sur l’asphalte et
ne s’envolent qu’au tout dernier moment. Pour eux aussi le réveil est
brutal !
Sur l’assec, par contre : RIEN ! Pas un animal à
voir. Toute la nature résonne de chants d’oiseaux mais à part un héron au bord
de l’eau nous ne voyons rien !
Après de longues minutes, deux laies jaillissent de
derrière les roseaux et traversent l’espace devant nous.
Il n’y a pas encore beaucoup de lumière à six heure et une
légère couche nuageuse voile le ciel. Le soleil peine à se lever !
Trois biches suivies d’un faon sortent à leur tour de la
roselière, loin en fond d’étang. Faons et bichettes caracolent joyeusement
autour de leurs mères. Mais la petite troupe ne fait que passer et disparaît
rapidement à notre vue.
Quatre nouvelles biches suivies de deux faons sortent de la
végétation et prennent aussi le chemin du couvert.
De jeunes loriots se poursuivent bruyamment tandis que leur
père lance son sifflement particulier.
Deux heures après, toujours rien…étrange comme certains
matins sont riches et d’autres pauvres !
Bouscarle de Cetti (Cettia cetti)
Tarier pâtre (Saxicola torquata)
Héron cendré (Ardea cinerea)
Loriot d'Europe (Oriolus oriolus)
Merle noir (Turdus merula) et Tourterelle des bois (Streptopelia turtur)
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