22 mars
Mon affût est installé dans une friche un peu marécageuse…
Devant moi : une petite étendue d’eau, des bouquets de joncs. Derrière
moi, d’inextricables ronciers parcourus de vagues sentiers boueux couverts de
traces de cervidés et de sangliers. Tout autour : une haie de vieux
chênes. Le soleil encore haut dans le ciel, chante le printemps ! Il fait
chaud !
Les heures tournent, ça chante tout autour de la
tente : rouges-gorges, pinsons, accenteurs, pouillots…mais tous hors de ma
vue. Même une rainette lance son chant juste derrière l’affût, invisible. Le
soleil descend sur l’horizon, la température chute, la fraicheur humide monte
du sol et …toujours rien ! Au loin des chiens aboient mais aucune
« caravane » ne passe, hélas !
Le soir tombe, j’entends des grognements mais rien ne sort.
Au moment ou je plie bagage, je me fais grogner, souffler dessus par un
sanglier furieux mais qui reste prudemment dans son fourré !
Tu l'as donc échappé belle 😉
RépondreSupprimerJe l'ai surtout raté!
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