14 décembre
Prairies, mares, canaux,
roselières… nous sommes dans les polders, dans le plat pays qui est le nôtre... ;0)
Aussi loin que se porte la vue, c’est la
même « platitude » jusqu’à ce
que notre regard butte sur le cordon dunaire ou la rangée de buildings qui nous
sépare de la mer.
De
l’autre côté quelques clochers entourés des toits marquent la limite de cette
immense zone humide. Tout autour de nous les oies, les canards ou les limicoles
qui viennent de régions plus froides, squattent prés et pièces d’eau pour
passer l’hiver dans de meilleures conditions.
Héron cendré (Ardea cinerea)
Oies cendrées et oies rieuses (Anser albifrons)
Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)
Canard siffleur (Anas penelope)
Tadorne de Belon
Goéland sp. (Larus sp.)
Buse variable (Buteo buteo)
Canards siffleurs
Canard pilet (Anas acuta) et siffleurs
Rouge-gorge familier (Eruthacus rubecula)
Le vent souffle fort, il fait
froid mais le soleil a vaincu le brouillard et nous baigne de sa lumière :
quel bonheur ! Nous observons les différentes sortes d’oies et de canards présents
sur le site : rieuses, nonnettes, pilets, siffleurs ainsi que les courlis
et les rapaces maîtres des lieux.
Oie rieuse
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
Bernaches nonnettes (Branta leucopsis)
Courlis cendré (Numenius arquata)
Merle noir (turdus merula)
Quel foisonnement ! Tous
cherchent à se nourrir durant les courtes journées de cette saison hivernale.
Ils se sont regroupés en colonies importantes pour passer l’hiver chez nous
avant de repartir au printemps pour se reproduire sur leurs sites de
nidification. Nous les observons et les admirons
durant tout l’après-midi.
Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus)
Faucon crécerelle
Le soleil baisse sur l’horizon
quand tout d’un coup le ciel se remplit de milliers d’oies qui à l’instar de
leurs cousines grues, « rentrent » pour venir passer la nuit dans ces
prairies. Leurs cris sonores résonnent dans l’air frais de cette fin de
journée.
Le spectacle est fabuleux. Il
dure une dizaine de minutes durant lesquels nous ne savons où donner de la tête.
On se croirait au lac du Der ou en Brenne quand les grues rentrent au dortoir
pour la nuit. C’est magique !
Juste après, le soleil met le feu
au ciel et à la campagne dans un flamboiement d’or et d’orange tout en
s’enfonçant doucement derrière l’horizon.
Voilà, le rideau est tombé, la
température dégringole, une fine couche de glace se reforme à la surface de
l’eau, il est temps de rentrer. C’est ivre de vent, de soleil et de cris
d’oiseaux que nous rejoignons la voiture. Nous sommes ravis de cette
journée !
Nous reviendrons, cela ne fait
aucun doute !
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