lundi 22 décembre 2014


14 décembre

Prairies, mares, canaux, roselières… nous sommes dans les polders, dans le plat pays qui est le nôtre... ;0)  Aussi loin que se porte la vue, c’est la même « platitude »  jusqu’à ce que notre regard butte sur le cordon dunaire ou la rangée de buildings qui nous sépare de la mer.





De l’autre côté quelques clochers entourés des toits marquent la limite de cette immense zone humide. Tout autour de nous les oies, les canards ou les limicoles qui viennent de régions plus froides, squattent prés et pièces d’eau pour passer l’hiver dans de meilleures conditions.

 Oies cendrées (Anser anser)


 Héron cendré (Ardea cinerea)










 Oies cendrées et oies rieuses (Anser albifrons)





 Tadorne de Belon (Tadorna tadorna)


 Canard siffleur (Anas penelope)


 Tadorne de Belon


 Goéland sp. (Larus sp.)



 Buse variable (Buteo buteo)














Canards siffleurs


 Canard pilet (Anas acuta) et siffleurs













 Rouge-gorge familier (Eruthacus rubecula)




 Le vent souffle fort, il fait froid mais le soleil a vaincu le brouillard et nous baigne de sa lumière : quel bonheur ! Nous observons les différentes sortes d’oies et de canards présents sur le site : rieuses, nonnettes, pilets, siffleurs ainsi que les courlis et les rapaces maîtres des lieux.

 Buse


 Oie rieuse

 Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)











 Bernaches nonnettes (Branta leucopsis)






 Courlis cendré (Numenius arquata)











Merle noir (turdus merula)

Quel foisonnement ! Tous cherchent à se nourrir durant les courtes journées de cette saison hivernale. Ils se sont regroupés en colonies importantes pour passer l’hiver chez nous avant de repartir au printemps pour se reproduire sur leurs sites de nidification.  Nous les observons et les admirons durant tout l’après-midi.











 Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus)






 Faucon crécerelle
















Le soleil baisse sur l’horizon quand tout d’un coup le ciel se remplit de milliers d’oies qui à l’instar de leurs cousines grues, « rentrent » pour venir passer la nuit dans ces prairies. Leurs cris sonores résonnent dans l’air frais de cette fin de journée.
Le spectacle est fabuleux. Il dure une dizaine de minutes durant lesquels nous ne savons où donner de la tête. On se croirait au lac du Der ou en Brenne quand les grues rentrent au dortoir pour la nuit. C’est magique !


















Juste après, le soleil met le feu au ciel et à la campagne dans un flamboiement d’or et d’orange tout en s’enfonçant doucement derrière l’horizon.






















Voilà, le rideau est tombé, la température dégringole, une fine couche de glace se reforme à la surface de l’eau, il est temps de rentrer. C’est ivre de vent, de soleil et de cris d’oiseaux que nous rejoignons la voiture. Nous sommes ravis de cette journée !
Nous reviendrons, cela ne fait aucun doute !



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