mercredi 8 janvier 2014

18 septembre
Il bruine à nouveau ce matin avec un vent soutenu ! Par contre la température est douce (16°). Il fait encore nuit noire quand nous arrivons à l’étang Ricot. Les « fenêtres » de l’observatoire à peine ouvertes, nous avons juste le temps d’apercevoir la silhouette d’un oiseau qui atterrit en bord de roselière. Nous écarquillons les yeux … c’est un blongios ! Il se tient juste derrière la première rangée de phragmites. Grâce à nos jumelles nous l’apercevons vaguement mais impossible de le photographier, il fait encore trop sombre ! Il se déplace de tige en tige et finit par disparaître complètement au cœur du massif ! Sacré blongios ! ;0)
Un martin vient nous consoler quelques instants en posant sur le tronc mort….

Martin pêcheur (Alcedo atthis)

La météo s’améliorant quelque peu, nous partons pour les étangs Foucault en matinée. Rien à voir depuis le grand observatoire : trop d’eau ! Par contre depuis le petit nous avons quelques tariers à nous mettre sous l’objectif. Nous admirons aussi la chasse d’un busard des roseaux. Une fauvette grisette squatte les quelques buissons de ronces qui s’accrochent aux piquets de clôture de la prairie….

l'observatoire

Traquet motteux (Oenanthe oenanthe)








 Tarier des prés (Saxicola rubetra)


Héron garde bœuf (Bulbucus ibis


Busard des roseaux (Circus aeruginosus)








Buse (Buteo buteo)

Après-midi à La Sous où tout est calme. Trop calme ! J’en profite pour aller faire quelques macros sur le chemin d’accès. Robert le diable, rainette, lézard vert me font passer de bien agréables moments !




 Robert le diable (Polygonia c-album)








Rainette verte (Hyla arborea)



Tircis (Pararge aegeria)


Lézard des murailles (Podarcis muralis)



Lézard vert (Lacerta viridis)




 Punaise (Graphosoma italicum)


Sympetrum sanguin (Sympetrum sanguineum)



 Sauterelle


Leste verdoyant (Lestes virens)

Bédégard (galle de l'églantier) : excroissance produite par la plante sous l'influence d'un organisme vivant parasite. Dans ce cas-ci, il s'agit du Cynips (Diplolepis rosae), insecte de l'ordre des hyménoptères (abeilles, guêpes, etc...) qui pique le végétal pour y pondre son ou ses œufs. L'excroissance va abriter et nourrir la larve.

17h30. Nous sommes en affût, assises dans l’herbe à l’entrée d’une grande allée au milieu de la brande. Th. et S. sont allés se poster dans une autre allée à l’opposé de celle-ci. M. est parti en billebaude visiter l’une ou l’autre prairie. Luc, de son côté s’est coulé contre une haie en bord de chemin. Tout est calme et paisible. Deux faisans se toisent en bordure de haie, trois cygnes, au vol lourd, passent au-dessus de nos têtes, suivis par trois bernaches du Canada. Un geai cajole, une rainette chante, un groupe de mésanges à longues queues batifolent dans les buissons…. Tout-à-coup une famille chevreuil déboule dans l’allée, jouant, sautillant… Ils sont drôles et amusant mais ils rentrent trop vite à l’abri du bois.

 Cygnes tuberculés (Cygnus olor)





Mais toujours ni cerf, ni biche ! Et pas un seul brame ! Deux heures d’affût pour rien, nous sommes déçus même si nous avons passé un bon moment dans cette magnifique campagne. M. et Luc ont vu aussi des chevreuils, les autres : rien !

 Chevreuils (Capreolus capreolus)










Mais à peine arrivons-nous à la voiture que les premiers brames éclatent ! La nuit tombe, il fait sombre (raté pour les photos). Un raire résonne très près nous semble-t-il, d’autres lui répondent au loin. Enfin ! Nous sommes sous le charme de cette atmosphère toute particulière et les écoutons longuement.
Nous reprenons la voiture et n’avons pas fait deux cents mètres que nous découvrons un beau cerf au milieu d’une immense prairie. Nous tentons tout de même quelques photos pendant que la bête s’éloigne vers le bois. Photos troubles, sombres… mais nous sommes ravis !


Au moment de tourner dans le chemin qui mène au gîte, rebelote ! Un cerf et une biche suitée ont pris possession de cette friche. Vite nous arrêtons la voiture et faisons silence. Les biches, toujours très méfiantes, s’enfoncent dans le bois. Le cerf hésite, brame quelques fois tout en nous surveillant du coin de l’œil. Il finit par disparaître sous le couvert à son tour derrière les femelles. Génial ! Quelle belle rencontre même si la nuit nous avait jeté son manteau sombre sur la scène.

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