jeudi 14 février 2013


22 janvier

Nous avons droit à un joli lever de soleil ce matin ! Les jours se suivent et ne se ressemblent pas vraiment. Plus de neige. Tout a fondu !

 



Une jolie lumière baigne la Brenne. Les grues sont à pied d’œuvre dans les champs de maïs. Farouches, elles ne sont pas faciles à approcher. Nous devons utiliser des ruses de sioux pour ne pas les faire s’envoler. Elles vont et viennent par groupe d’un champ à l’autre, d’une prairie vers une autre prairie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au milieu des pailles, une surprise : six chevreuils déambulent paisiblement. Le brocard nous surveille tout de même du coin de l’œil. Mais nous sommes à bonne distance et ne l’inquiétons pas. Dans une autre prairie tout un groupe de grues se détache sur le vert de l’herbe. Là aussi elles sont accompagnées de deux couples de chevreuils. Décidément ! Des corneilles criaillent sur les chaumes. Un busard St Martin les survole. Une nuée de passereaux s’y précipitent à leur tour.
 
Chevreuil
 
 
 
 
 
 
 
 
Corneilles
 
 
Busard St Martin (mâle)
 
Busard St Martin (femelle) harcelé par les corneilles
 
Bruant des roseaux
 
 
 
 
 
Grue cendrée adulte
 
 
 
Remarquez l'oeil fermé
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Foucault. Sous le soleil mais surtout sous eaux ! N’émergent que les sommets des ilots. De ce fait : pas beaucoup de canard. Quelques colverts, chipeaux, un couple de grèbes castagneux…
 
 
 
 
 
Grèbes castagneux
 
 
Colverts
 
 
 
Un goéland argenté joue avec le vent. Sur la prairie/berge se sont regroupés foulques, sarcelles d’hiver, vanneaux, cormorans et … deux couples de siffleurs ! Sur l’eau, flottant comme des bouchons, une trentaine de milouins. Mais que d’eau, que d’eau !
 
Goéland argenté
 
 
 
Sur la route nous croisons encore  grues, corneilles, aigrettes…  Quel pays !
 
Oies cendrées
 
Grues cendrées
 
 
Corneilles et choucas
 
Même les taureaux sont sympas!
 
 
Ajonc en fleurs... étrange en cette saison!
 
La Sous. Les nuages ont envahi tout le ciel. Le vent s’est levé et nous venons d’essuyer une averse. Ce n’est plus la lumière du matin ! Sur l’étang, à présent dégelé, une bande de canards cancanent. Les mâles paradent. Effervescence chez les colverts !
 
Colverts
 
 
 
 
Foulque macroule
 
Dans la roselière deux troglodytes se poursuivent. Impossible de les cadrer. Le vent mugit dans les arbres. Les phragmites ploient leurs sommets emplumés, secouant leurs feuillages séchés dans un bruit de papier froissé.  A l’abri, dans l’observatoire, nous goûtons ces instants de paix. Les bourrasques s’intensifient. Une grande aigrette joue à cache-cache avec Luc entre les hampes végétales. Immobile, elle scrute l’eau autour d’elle. Elle pêche.
 
Grande aigrette
 
 
 
 
Il fait de plus en plus froid. Un busard Saint Martin vient nous distraire un moment en planant au-dessus de la roselière. Il se sert du vent, en joue…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous les canards s’envolent brusquement ! Le rapace ? Ils ne le craignent pourtant pas. Un autre rapace ? Le pygargue ? Pas visible pour nous, en tout cas… Autre chose ? Mais quoi ?
La pluie redouble. Cette fois-ci plus rien à espérer durant quelques heures. Le mauvais temps est sur nous.
 
Vers 17h le soleil réapparait et baigne la Brenne de sa lumière crépusculaire. Les grues sont dans les champs près du gîte. Elles vont bientôt rejoindre leur dortoir pour la nuit.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Adulte et juvénile (tête brune).  Les grues sont des parents très attentifs à leur(s) rejetons(s) (1 ou 2) et les encadrent toujours en vol.
 
En route pour le dortoir....





 

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