24 septembre
Jolie rencontre ce matin, sur la
route, pour Luc qui allait chercher le pain : des chevrettes dégustant quelques
herbes folles.
C’est la tempête depuis hier soir !
Nous n’avions jamais vu cela ici ! Le vent souffle si fort que les arbres
ploient dangereusement. Heureusement ce vent est doux. Etonnant !
Conséquence : peu ou pas d’oiseaux
sur les étangs.
Ricot : rien, ou très loin, quelques
colverts qui se sont réfugiés à l’abri, le long de la roselière. Le vent
souffle de face pour nous. Dans l’observatoire c’est quasi intenable que de
rester devant les ouvertures. Les
roseaux sont secoués dans tous les sens. De grosses nuées grises roulent dans
le ciel.
Etang Ricot
Tout-à-coup une biche sort de la roselière, son faon de l’année la suit. Elle semble affolée. Le vent qui rugit la prive d’une grande
partie de ses points de repères qui assurent sa sécurité : ouïe, odorat
sont nettement moins performants dans la tempête ! Elle va dans un sens,
hésite, change de direction et dans une gerbe d’eau retourne sous le couvert de
la roselière son faon sur les talons. Très vite ils réapparaissent pour disparaître
à nouveau. Vont-ils ressortir ? Nous scrutons la roselière, le bord de l’étang
et en oublions ce vent qui nous décoiffe !
Un milouin cherche sa pitance,
cul par-dessus tête avant de venir procéder à sa toilette sur le tronc d’arbre,
indifférent aux éléments qui se déchaînent !
Un busard survole la roselière se
laissant porter, lui, par ces forts courants d’air !
Cistude : à part quelques
vanneaux huppés et colverts l’étang est vide….la tempête ! Depuis le
deuxième observatoire c’est pareil ! On a juste l’impression que l’on va
s’envoler ! L’eau est secouée et forme des vaguelettes : on se
croirait à la mer ! Quelques papillons et libellules sont pourtant de
sortie, eux, si légers, composent avec la violence du vent ! Nous ne
pouvons être qu’admiratifs !
19H.Nous sommes en affût devant
une longue allée dans la brande qui mène à un étang. Les
"cons-voyeurs ;0) attendent"…. Depuis le chemin nous avons
observé une famille de chevreuils loin dans une prairie. Luc a même vu un cerf
mais il s’est coulé tout de suite dans la haie.
Chevreuils
La lumière est belle pour le
moment. Devant nous, toujours rien mis à part ce vent encore et toujours.
Heureusement dans le bon sens pour nous, si un cervidé sort dans l’allée, il ne
pourra pas nous sentir.
De grosses nuées chargées d’eau
se profilent… nous levons le camp, bredouilles ! A part quelques raires
sporadiques, rien ! Et arrivés au gîte : il pleut !
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