2 septembre
7h30. Un vol d’oies sauvages au
loin sur la ligne d’horizon…..
Assise au bord de la rivière je
me laisse bercer par son chant joyeux. Cela fait deux heures que nous
parcourrons ses berges et mis à part quelques pêcheurs de truites, nous n’avons
rien vu !
J’ai entraperçu le cincle, juste
suffisamment pour dire qu’il est présent ! Il n’y avait que 8° à notre
arrivée ce matin et beaucoup d’humidité. La végétation a explosé depuis notre
dernier passage en juin. Les balsamines se déclinent dans tous les tons de
rose !
Cette belle envahissante
concurrence épilobes et chardons en fin de floraison !
Petite fleur d'ombelle pleine de rosée
Cirse maraîcher
Un écureuil à la belle queue
rousse et touffue joue dans les noisetiers du bord du chemin. Il cabriole de
branches en branches, éclair roux sur fond de feuillage vert ! Vite,
m’approcher. Je vise comme je peux ce lutin des bois… Je tire en rafale mais…
zut, pas assez de vitesse. Changer mes paramètres, réessayer ! Pas encore
probant, je rechange encore et réessaye… Il ne reste pas une seconde en
place ! Quel acrobate ! Je le mitraille, enfin j’essaye car mon
boitier me dit « busy » ! Rezut, faut que je change de boitier,
celui-ci est trop lent !
Le soleil chauffe maintenant, je
bous sous ma veste ! Pas de nouvelle de Luc, il planque le long de l’eau.
J’ai été jeter un œil, j’ai vu le cincle et une bergeronnette des ruisseaux…
mais comme je ne sais pas où il est je fais prudemment demi-tour….
Cincle plongeur
Depuis que j’ai changé de
boitier, l’écureuil a disparu.
Luc n’a pas vu le
cincle !!!! Ou de loin ! Alors qu’il était tout près, ici…. Du coup
il s’est remis à l’affût là où je l’ai vu…. À suivre !
Pour ma part je suis au soleil à
observer tout ce qui se passe autour de moi : les abeilles dans les
balsamines, une cétoine qui creuse le sol et s’y enfuit….
Cétoine dorée
Lézard
Que c’est bon ce soleil sur mon
dos ! Que je suis bien là, assise à même le sol, dans cette végétation qui
borde la rivière. Un autre monde ! Quelques papillons blancs volètent dans
l’air tiède. Luc revient, bredouille…. Frustration….
On ne se laisse pas
abattre : on pique-nique ! On verra tout à l’heure.
Une légère brise s’est levée, ça
fait du bien. Il fait chaud au soleil ! Nous repartons le long de l’eau.
Nous marchons précautionneusement mais faisons tout de même décoller un martin
pêcheur. On râle de l’avoir fait décoller mais nous sommes contents de l’avoir
vu !
Je me suis installée à même le
sol (froid et humide), sous mon foulard « camo ». Luc fait de même
sur une autre partie de la rivière. Le cincle vient de passer au ras de l’eau.
Espérons qu’il s’arrête à hauteur de Luc. Quelques papillons se chauffent au
soleil.
Tircis
Un tracteur fauche la prairie en
face du cabanon : bruyant ! Le cincle vient de repasser, aussi
rapidement ! Luc l’a eut !!! Enfin !
Je pense que je vais aller me
balader : la patience, assise dans l'humidité, n’est pas mon fort !
Je musarde tout le long de la
rivière, j’observe la famille bouvreuil, aperçoit la flèche turquoise du
martin, croise le cincle et …. de plus en plus de promeneurs.
Etonnante nature!
16h, 25°, nous quittons les lieux
et les laissons à leur quiétude.
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