11 août
Vertbois. Nous avançons
précautionneusement le long de la boulaie. Tout est calme et silencieux. Les
oiseaux ne chantent plus à cette époque de mue. Seuls les petits cris de
quelques mésanges et sitelles trouent le silence matinal. Le soleil commence à
peine à éclairer cette ancienne sablière.
Epeire
A la fraicheur, l’humidité qui monte
des mares ajoute de la crudité. La rosée recouvre toute la végétation qui se
situe à l’ombre. Des milliards de gouttelettes.
Thetragnatha extensa
Reste plus qu’à chercher
d’éventuels insectes emperlés…. Une aiguille dans une botte de foin ! Nous
avançons avec moultes précautions car les bestioles sont prisonnières de cette
eau et tant qu’ils ne sont point secs, ne peuvent s’envoler.
Quelques demoiselles, papillons et sauterelles
se prêtent au jeu.
Mais le vent est taquin ce matin et
bien décidé à ne pas me laisser faire ! C’est un adversaire coriace et
rusé, je ne réussirai d’ailleurs que peu de photos sur toutes celles que je
déclencherai.
A force de m’agenouiller ou même
parfois de me coucher sur cette terre spongieuse je suis trempée. La macro
demande de se mettre à hauteur de son sujet. Une grande proximité est
nécessaire aussi qui demande d’ailleurs des ruses de sioux si on ne veut pas
faire fuir l’animal ! La lenteur
dans tous les mouvements est primordiale sans oublier de surveiller son ombre
qui ne doit pas passer sur la bestiole au risque de la voir s’envoler.
Luc, grâce à son zoom peut garder
ses distances mais s’il est moins mouillé il n’a pas plus facile pour autant.
Faire une bonne mise au point sur un sujet si petit de loin est tout sauf
aisé !
Sympetrum
Criquet
Sauterelle
En sortant du site une ronde de mésanges à longues queues nous
accompagnent, joyeuses, en pépiant. Un roitelet se mêle au jeu. Une jolie note
gaie pour clore une belle matinée.
Roitelet
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