jeudi 23 août 2012


 19 juillet

6h30. Affût au jardin. Chacun dans notre tente affût nous attendons. Luc près des étangs, n’aura la visite que d’un moineau et au loin d’une buse.

Moineau domestique


Par contre, installée au milieu du jardin, je ne sais où donner de la tête entre les geais qui se bagarrent, le torcol qui fait sa toilette sur un piquet de clôture, le pic épeiche qui grimpe sur le  frêne et l’écureuil qui gambade d’arbre en arbre pour terminer sa course dans le noisetier.

Seulement la lumière est très mauvaise. Le ciel est bas, gris et finit par nous lâcher une fine pluie drue. Dommage pour les photos….
 
Torcol fourmilier
 
 
 
  Pic épeiche

Gobe mouche gris


 
 
Ecureuil roux


En milieu de matinée les nuages se déchirent, le vent nettoie le ciel et le soleil apparaît : nous pouvons dîner, euh, déjeuner  ;0) sur la terrasse !

 

15h : chemin de Picadon sous le soleil de l’après-midi : très chaud ! Juste envie de ralentir, de nous poser…. Tout le contraire pour les papillons et les libellules qui s’activent tant et plus sans quasi jamais se poser. Dur, dur pour les photographes, surtout que le vent s’est mis de la partie et nous secoue joyeusement les perchoirs à odonates ou lépidoptères ! Il faut ruser !


Sympetrum de fonscolombe

Sympétrum sanguin

Sympétrum strié


Agrions délicats

Lestes fiancés

Agrion nain

Demi-deuil

Myrtil

Sylvain azuré


Amaryllis

Araignée crabe



Sur le chemin des Essart nous assistons à un « tête à tête » entre deux papillons blancs, des piérides de la moutarde. Parade amoureuse ?

Un des deux bat des antennes sur l’autre et le palpe de sa trompe qu’il roule et déroule sous l’œil intéressé mais impavide de son « conjoint ». Un troisième individu tente de prendre sa place. Il s’ensuit une mêlée blanche  jusqu’à la fuite de l’intrus.
 
 
 
 
 
 
 




Sur l’étang des Essarts, de jeunes mouettes font le spectacle tandis que les mères milouins trainent derrière elles leur ribambelle de canetons. C’est l’heure de la sieste et toute la famille milouin s’installe sur le tronc immergé. Serrés les uns contre les autres, sous la surveillance de leur mère, ils s’endorment. Tout-à-coup arrive un héron cendré en vol qui plonge sur eux. Branle-bas le combat, toute la famille se jette à l’eau et s’égaille en tous sens tandis que leur « mère courage » attaque violemment le héron qui lui réplique tout aussi agressivement. Ce petit canard qui saute à l’assaut du grand oiseau avec une force et une virulence étonnante nous sidère ! Le héron finit par s’envoler, poursuivit par les parents mouettes ! Bredouille ! La cane a sauvé sa famille. Le héron « au long cou emmanché d’un long bec » devra se serrer la ceinture ou se rabattre sur une autre proie. Toute la famille milouin se réinstalle sur le bois et reprend sa sieste interrompue ! Une belle leçon de courage !
 
 
 




Passage à la Sous au retour où le blongios excite les photographes présents en survolant subrepticement la roselière sans leur laisser le temps de déclencher ! Heureusement un pourpré, plus coopérant offre aux chasseurs d’images sa partie de pêche : un brochet ! Au loin, une buse blanche est posée sur les ballots de paille.
 
 
Sur le chemin du retour au gîte, une laie traverse la route devant nous. Nous ralentissons quand une deuxième bête traverse à son tour. Elle s’arrête et nous fait face. Nous stoppons la voiture  et sous nos yeux ébahis, une troisième laie sort de la haie suivie d’une bonne vingtaine de marcassins en file indienne. On se croirait à un passage à niveau ! Tout ce petit monde disparaît bien vite dans la végétation de l’autre côté de la route. Quelle intelligence de la part de la laie meneuse qui fait s’arrêter les voitures pour faire traverser sa marmaille en toute sécurité ! Malheureusement nous n’avons pas de photo….

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