16 septembre
Il fait encore nuit quand nous
avançons le plus discrètement possible vers la prairie. On n’y voit goutte. Luc
est assis contre une grosse haie, moi sous un gros chêne. Il me semble voir une
masse à quelques mètres…je prends mes jumelles et aperçoit les pointes blanches
de la ramure d’un grand cerf. A-t-il perçu mon mouvement ? Il aboie une
fois, deux fois et puis se coule dans la haie. Zut ! Luc ne l’a même pas
vu. 
Le jour se lève, la prairie est
vide. Par contre, plus loin, j’aperçoit un cerf au bord de l’étang, il brame et
finit par suivre ses biches qui l’emmènent hors de ma vue.
Pouillot




 
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