4 octobre

Dans le noir j’aperçois la silhouette d’un cerf sur le haut de la prairie. Je me faufile à l’entrée, dans le bas du pré. Va-t-il descendre ?

Le voilà ! Il longe la haie très calmement. Une nappe de brume se forme à ses pieds et le voile légèrement. Il va se remiser dans le bois après une nuit peut-être chaude !

Le soleil se lève, je continue mon chemin…

Cerf élaphe (Cervus elaphus)

Ici aussi, un voile de brume flotte sur la prairie. Nous y découvrons de jeunes cerfs !

En passant devant l’entrée de la prairie de ce matin, en voiture, je découvre une petite harde qui y pait. Nous ne nous arrêtons surtout pas afin de ne pas les effrayer mais garons la voiture plus loin. Je m’équipe rapidement et rejoins l’entrée du pré à pas de loup. Il me reste un espace découvert à franchir. Je le fais lentement, pas après pas, en surveillant les bêtes. Je finis par rejoindre les arbres devant lesquels je me poste et qui camouflent ma silhouette.

Je découvre deux biches suitées et un daguet. Le daguet est le faon de l’an passé d’une des deux mères. Cet ado semble proche de son petit frère ou de sa petite sœur mais ses hormones le travaillent et il répond aux brames qui s’élèvent dans le bois en bramant à son tour silencieusement. Il est trop mimi !

Dans un premier temps, les bêtes sont détendues. Elles se couchent et ruminent paisiblement. Mais du bruit dans le bois les intrigue. Elles se lèvent et s’éloignent de la haie. Tout en continuant à se nourrir elles surveillent le bois. Le cerf va-t-il enfin arriver ? J’espère et surveille aussi l’orée du bois.

Hélas ce n’est pas un cerf qui sort mais des sangliers. Quatre cochons qui fouillent le sol. Toutes les bêtes s’éloignent dans le noir, la nuit est tombée…

Sanglier (Sus scrofa)

Luc me rejoins. Il a vu quelques bêtes lui aussi.

Chevreuil (Capreolus capreolus)