mercredi 30 septembre 2020

 

23 septembre

Le ciel commence à s’éclaircir à l’est mais en sous-bois il fait encore très sombre. Nous sommes complètement camouflés, pas un morceau de peau ne passe. Nous avançons doucement sur le chemin pour faire un minimum de bruit. Des brames importants s’élèvent à notre gauche derrière une végétation serrée. Sur notre droite aussi des  raires résonnent dans cette fin de nuit. Nous avons  repéré le terrain hier mais de nuit c’est un peu différent. Nous découvrons des bêtes dans l’espace dégagé. Nous photographions comme nous le pouvons à travers les arbres. Le vent ne nous est pas favorable, il nous faut être extrêmement prudent. Déjà une biche regarde dans notre direction…

Un cerf se tient assez prêt, il brame et course une biche suitée. De longues herbes pendent dans ses bois. Un second poursuit une autre biche. Les femelles ne sont pas coopérantes, ce n’est pas encore le bon moment. Il faut dire qu’elles ne sont fertiles que vingt-quatre heures par an ! On comprend mieux l’assiduité du mâle et son désir de réunir un maximum de biches. Et aussi ses combats pour s’approprier les harpails !

Tout ce petit monde finit par rentrer sous le couvert. Le soleil se lève. Un renard se pointe sur le chemin avant de faire demi-tour. Un cerf traverse le chemin, furtif. Tout redevient calme. Quelques brames s’élèvent encore depuis le bois, de plus en plus loin pour se taire très vite.

Cerf élaphe (Cervus elaphus)




























Renard roux (Vulpes vulpes)


























On y revient en début de soirée. Cette fois nous nous installons chacun contre un arbre pour casser notre silhouette. On surveille la plaine mais à part un cerf au loin, rien ne sortira avant la nuit !




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