JUILLET
1er juillet
Pendant que Luc part de son côté à la recherche de la pie
grièche, je prends un sentier qui n’a pas été emprunté depuis longtemps. Les
herbes hautes me saluent en me frôlant, les ronces m’accrochent, pour une
papote ? Je me faufile dans cette végétation entourée de centaines de
papillons qui virevoltent dans l’air chaud de cette fin de journée et de
libellules qui chassent me rasant à toute vitesse pour parfois se poser
quelques secondes pour déguster leur proie.
Demi deuil (Melanargia galathea)
Arrivée près de l’étang en assec, je découvre un daguet qui
semble sur ses gardes. Il rejoint d’ailleurs très vite une haie touffue qui le
dissimule aux yeux. Quelques mouettes crient au-dessus de moi, très énervées,
un autre cri leur répond, et il me faut de longues minutes pour découvrir non
loin de moi un poussin de mouette au plumage très mimétique qui a du quitté l’étang
voisin pour se perdre sur cet assec.
Leurs cris réveillent un renard qui dormait sur un ilot de
végétation au milieu du site. Il s’étire, marque son territoire et le nez au
sol, longe la prairie. Sa queue est toute pelée. Régulièrement il s’arrête,
marque son territoire, et continue sa route sans se retourner… Quand je lâche
le renard des yeux, je ne trouve plus le poussin et les adultes de mouettes ont
disparu. Etrange !
Luc a trouvé sa pie grièche et grâce à sa patience il l’a
même vue de près !
Super la pie-grièche
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