samedi 23 mars 2019



22 mars

Mon affût est installé dans une friche un peu marécageuse… Devant moi : une petite étendue d’eau, des bouquets de joncs. Derrière moi, d’inextricables ronciers parcourus de vagues sentiers boueux couverts de traces de cervidés et de sangliers. Tout autour : une haie de vieux chênes. Le soleil encore haut dans le ciel, chante le printemps ! Il fait chaud !









Les heures tournent, ça chante tout autour de la tente : rouges-gorges, pinsons, accenteurs, pouillots…mais tous hors de ma vue. Même une rainette lance son chant juste derrière l’affût, invisible. Le soleil descend sur l’horizon, la température chute, la fraicheur humide monte du sol et …toujours rien ! Au loin des chiens aboient mais aucune « caravane » ne passe, hélas !
Le soir tombe, j’entends des grognements mais rien ne sort. Au moment ou je plie bagage, je me fais grogner, souffler dessus par un sanglier furieux mais qui reste prudemment dans son fourré !


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