18 février
Notre ami ornithologue nous rejoint tôt ce matin pour un
tour d’étangs à la recherche d’oiseaux particuliers. En cette saison on espère
toujours des hivernants ou des migrations…
Au jardin...
Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)
... et mésange nonnette (Parus palustris)
Sur le chemin...
Vanneaux huppés (Vanellus vanellus)
Nous commençons par un bel étang couplé d’un joli chemin de
randonnée. Pas grand-chose à voir sur l’eau. Par contre au niveau de la roselière
nous découvrons une Cisticole des joncs qui chante et volette au-dessus des
roseaux. Belle rencontre. Oiseau rare.
Dans la brande les premières notes du chant de la fauvette
pitchou s’élève dans l’air frais… promesses de printemps !
Mésange charbonnière (Parus major)
Trémelle mésentérique (Tremella mesenterica)
Cisticole des joncs (Cisticola juncides)....très difficile à voir et à photographier! ;0)
La brande
Autre immense étang, même scénario. Les canards se sont
réfugiés tout à l’autre bout… Des grues en migration nous survolent, direction
nord-est.
Mousse
Grues cendrées (Grus grus)
Grande aigrette (Egretta alba)
Après midi nous partons en expédition ! Le bois nous
accueille par un sentier étroit et boueux. Les arbres serrés les uns contre les
autres nous font une haie d’honneur. Quelques petits cris d’oiseaux animent le
calme des lieux. Nous avançons silencieusement attentifs, tous nos sens aux aguets.
Il fait très paisible sous les
frondaisons, quelques mésanges volettent et deux gros becs prennent le soleil
au sommet d’un chêne jusqu’à ce qu’un épervier les mette en fuite. Mais très
vite le sol spongieux et glissant nous oblige à regarder où l’on pose les pieds !
De petits ruisseaux s’écoulent en chantonnant au milieu des feuilles mortes.
Nous parcourons deux kilomètres sous cette cathédrale végétale avant d’arriver
devant l’étroite sente qui devrait nous amener sur cet îlot où nous devrions profiter
d’une large vue sur l’étang. Mais les dernières tempêtes ont abattu deux arbres
qui tour à tour nous barrent le chemin. Impossible de passer dessus ou dessous.
Il ne nous reste qu’à les contourner en passant par l’eau. Un pas après l’autre,
tâtant le fond du pied, nous progressons précautionneusement pour ne faire
aucune vague qui nous remplirait les bottes. Enfin nous arrivons sur l’îlot sur
lequel se cache une chapelle au milieu des arbres.
Mais le niveau de l’étang est si haut qu’il a envahit toute
la roselière. Une fois de plus nous nous mettons à l’eau et avançons au milieu
des phragmites. Mais nous sommes vite coupé dans notre élan…trop d’eau, on
commence à mouiller le pantalon.
Après recherches, nous trouvons une trouée qui nous permet
de scruter une belle partie de l’étang. Malheureusement les garrots signalés la
veille n’y sont plus. Il ne nous reste plus qu’à faire demi-tour et reprendre
ce chemin chaotique. Nous n’avons fait
aucune découverte particulière mais nous avons retrouvé nos dix ans et tout le
plaisir de crapahuter dans les bois, de patauger dans l’eau et de partir à l’aventure !
Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)
Mouette rieuse (Larus ridibundus)
Nous terminons la journée par un dernier étang où quelques
grues se sont installées pour la nuit. Pas facile d’accès non plus mais ce n’est
plus cela qui peut nous effrayer !
Grues cendrées (Grus grus)
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