samedi 3 mars 2018



18 février

Notre ami ornithologue nous rejoint tôt ce matin pour un tour d’étangs à la recherche d’oiseaux particuliers. En cette saison on espère toujours des hivernants ou des migrations…

Au jardin...
 Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)

... et mésange nonnette (Parus palustris

Sur le chemin...


 Vanneaux huppés (Vanellus vanellus)




Nous commençons par un bel étang couplé d’un joli chemin de randonnée. Pas grand-chose à voir sur l’eau. Par contre au niveau de la roselière nous découvrons une Cisticole des joncs qui chante et volette au-dessus des roseaux. Belle rencontre. Oiseau rare.

Dans la brande les premières notes du chant de la fauvette pitchou s’élève dans l’air frais… promesses de printemps !






 Mésange charbonnière (Parus major)



 Trémelle mésentérique (Tremella mesenterica)

 Cisticole des joncs (Cisticola juncides)....très difficile à voir et à photographier! ;0)

La brande


Autre immense étang, même scénario. Les canards se sont réfugiés tout à l’autre bout… Des grues en migration nous survolent, direction nord-est.



Mousse


 Grues cendrées (Grus grus)

Grande aigrette (Egretta alba)


Après midi nous partons en expédition ! Le bois nous accueille par un sentier étroit et boueux. Les arbres serrés les uns contre les autres nous font une haie d’honneur. Quelques petits cris d’oiseaux animent le calme des lieux. Nous avançons silencieusement attentifs, tous nos sens aux aguets.  Il fait très paisible sous les frondaisons, quelques mésanges volettent et deux gros becs prennent le soleil au sommet d’un chêne jusqu’à ce qu’un épervier les mette en fuite. Mais très vite le sol spongieux et glissant nous oblige à regarder où l’on pose les pieds ! De petits ruisseaux s’écoulent en chantonnant au milieu des feuilles mortes. Nous parcourons deux kilomètres sous cette cathédrale végétale avant d’arriver devant l’étroite sente qui devrait nous amener sur cet îlot où nous devrions profiter d’une large vue sur l’étang. Mais les dernières tempêtes ont abattu deux arbres qui tour à tour nous barrent le chemin. Impossible de passer dessus ou dessous. Il ne nous reste qu’à les contourner en passant par l’eau. Un pas après l’autre, tâtant le fond du pied, nous progressons précautionneusement pour ne faire aucune vague qui nous remplirait les bottes. Enfin nous arrivons sur l’îlot sur lequel se cache une chapelle au milieu des arbres.
Mais le niveau de l’étang est si haut qu’il a envahit toute la roselière. Une fois de plus nous nous mettons à l’eau et avançons au milieu des phragmites. Mais nous sommes vite coupé dans notre élan…trop d’eau, on commence à mouiller le pantalon.
Après recherches, nous trouvons une trouée qui nous permet de scruter une belle partie de l’étang. Malheureusement les garrots signalés la veille n’y sont plus. Il ne nous reste plus qu’à faire demi-tour et reprendre ce chemin chaotique.  Nous n’avons fait aucune découverte particulière mais nous avons retrouvé nos dix ans et tout le plaisir de crapahuter dans les bois, de patauger dans l’eau et de partir à l’aventure !

 Sittelle torchepot (Sitta europaea)


 Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)
















 Mouette rieuse (Larus ridibundus)








Nous terminons la journée par un dernier étang où quelques grues se sont installées pour la nuit. Pas facile d’accès non plus mais ce n’est plus cela qui peut nous effrayer ! 


 Grues cendrées (Grus grus)






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