jeudi 8 septembre 2016


30 juillet

Dernier jour, dernier affût sur la rivière.

Comme d’habitude nous arrivons au bord de l’eau en fin de nuit. Nous ne sommes pas seuls. Une bande de kayakistes bivouaque sur la berge. Tout le monde dort, personne ne se rend compte de notre passage, pourtant certains dorment à la belle étoile sur un matelas le long du chemin ! Installée dans l’affût j’attends mes premiers visiteurs. Le martin frôle la tente lançant son cri strident qui résonne dans l’aube naissante. Un héron pêche au bord de l’eau…

 Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea)



 Héron cendré (Ardea cinerea)






Il finit par approcher, scrute l’eau peu profonde et continue sa route en grandes enjambées, fendant vivement les flots de son long bec dès qu’un petit poisson passe à sa portée !
Ça bouge sur la berge, les humains se réveillent. Ce qui ne gêne pas les bergeronnettes qui entourent mon abri et s’efforcent d’attraper au vol les éphémères qui volettent au ras de l’eau.



















 Bergeronnette grise (Motacilla alba)



Une aigrette pourtant farouche ne se laisse pas plus impressionner et fouille les grappes de renoncules qui tapissent la rivière. Mais quand les hommes mettent les kayaks à l’eau elle s’envole rapidement.

 Aigrette garzette (Egretta garzetta)






Le martin est passé aussi, juste le temps de trois clichés de dos !
Les kayakistes s’éloignent dans leurs embarcations, les bergeronnettes reviennent. Le calme a repris possession de la rivière et je terminerai la matinée en leur compagnie !


 Martin pêcheur (Alcedo atthis)

 Guêpier d'Europe (Merops apiaster)




































Quand en fin de journée, nous retrouvons l’assec d’hier, les oies sont déjà en place. Bien vite les deux daguets sortent des roseaux et déambulent dans l’espace découvert. Petit-à-petit d’autres bêtes se joignent à eux. Ils seront onze au total.

 Cerf élaphe (Cervus elaphus)

 Bernaches du Canada (Branta canadensis)





Chevreuil (Capreolus capreolus)

Mais un bruit régulier dans le houppier d’un des grands chênes derrière moi finit par m’intriguer. Je m’avance à pas de loup scrutant le feuillage et découvre… une jolie martre qui me regarde de ses petits yeux perçants. Quelle jolie rencontre ! Même si très vite le mustélidé continue sa route hors de ma vue.

 Martre (Martes martes)




Notre route du retour, elle, croisera celle de deux chevreuils alors qu’à l’aller nous avions admiré un beau sanglier. La Brenne quoi ! ;0)



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