30
juillet
Dernier
jour, dernier affût sur la rivière.
Comme
d’habitude nous arrivons au bord de l’eau en fin de nuit. Nous ne sommes pas
seuls. Une bande de kayakistes bivouaque sur la berge. Tout le monde dort,
personne ne se rend compte de notre passage, pourtant certains dorment à la
belle étoile sur un matelas le long du chemin ! Installée dans l’affût
j’attends mes premiers visiteurs. Le martin frôle la tente lançant son cri
strident qui résonne dans l’aube naissante. Un héron pêche au bord de l’eau…
Héron cendré (Ardea cinerea)
Il
finit par approcher, scrute l’eau peu profonde et continue sa route en grandes
enjambées, fendant vivement les flots de son long bec dès qu’un petit poisson
passe à sa portée !
Ça bouge sur la berge, les humains se réveillent. Ce qui ne gêne pas les
bergeronnettes qui entourent mon abri et s’efforcent d’attraper au vol les
éphémères qui volettent au ras de l’eau.
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Une
aigrette pourtant farouche ne se laisse pas plus impressionner et fouille les
grappes de renoncules qui tapissent la rivière. Mais quand les hommes mettent
les kayaks à l’eau elle s’envole rapidement.
Le martin est passé aussi, juste le temps de trois clichés de dos !
Les kayakistes s’éloignent dans leurs embarcations, les bergeronnettes reviennent. Le calme a repris possession de la rivière et je terminerai la matinée en leur compagnie !
Guêpier d'Europe (Merops apiaster)
Quand
en fin de journée, nous retrouvons l’assec d’hier, les oies sont déjà en place.
Bien vite les deux daguets sortent des roseaux et déambulent dans l’espace
découvert. Petit-à-petit d’autres bêtes se joignent à eux. Ils seront onze au
total.
Bernaches du Canada (Branta canadensis)
Chevreuil (Capreolus capreolus)
Mais
un bruit régulier dans le houppier d’un des grands chênes derrière moi finit
par m’intriguer. Je m’avance à pas de loup scrutant le feuillage et découvre…
une jolie martre qui me regarde de ses petits yeux perçants. Quelle jolie
rencontre ! Même si très vite le mustélidé continue sa route hors de ma
vue.
Notre
route du retour, elle, croisera celle de deux chevreuils alors qu’à l’aller
nous avions admiré un beau sanglier. La Brenne quoi ! ;0)
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