19 mai
Rien de plus beau qu’une pairie
fleurie qui ondule au gré du vent ! Il est difficile d’y circuler sans
écraser moult fleurettes dont de nombreuses orchidées. La sérapias langue y foisonne. Les
papillons aussi mais ils se blottissent assez bas dans la végétation, sans
doute pour donner moins de prise au vent soutenu.
Orchis bouffon (Orchis morio)
Asphodèle (Asphodelus)
Orchis brûlé (Neotinea ustulata)
Platanthère (Platanthera)
Orchis à fleurs lâches (Orchis laxifolia)
Centaurée (Centaurea)
Damier de la Succise (Euphydryas aurinia)
A la
lisière du bois, une chevrette broute l’herbe haute et les jeunes pousses de
ronces qui envahissent la prairie. Elle ne m’a pas repérée (je suis à bon vent)
et petit-à-petit je me rapproche d’elle après avoir franchi la clôture et
accroché mes pantalons aux barbelés ! Elle s’est couchée… je ne la vois
plus. J’avance pliée en deux. Je repère une oreille. J’avance encore à quatre pattes, accroche
les ronces, me pique aux chardons. Elle n’est plus qu’à 3 ou 4 mètres de moi. Je vois
juste ses oreilles, puis un œil… qui me regarde, m’identifie et … déclenche sa fuite.
Je reprends ma chasse aux
papillons et ruse avec le vent qui secoue les hampes des marguerites. Les
photographier c’est une chose, les déterminer en est une autre. Mélitée,
Damier…. Il faut pouvoir examiner le dessous de leurs ailles pour les identifier avec certitude...
Mélitée des centaurée (Melitaea phoebe).
Hespérie sp.
M. noir (Callistege mi)
Écaille du Séneçon (Tyria jacobaeae)
Citron (Gonepteryx rhamni)
Mégère (Lasiommata megera)
Damier de la Succise
Procris (Coenonympha pamphilus)
Azuré commun (Polyommatus icarus) sur Sérapias langue (Serapias lingua)
Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum)
Cuivré fuligineux (Lycaena tityrus) : accouplement
Argus frêle (Cupido minimus)
Chenille du Cul doré (Euproctis similis)
Sauterelle
Araignée crabe
Mélitée du Plantain (Melitaea cinxia)
Mouche (Tachina fera)
Le milan survole son territoire,
fond sur une proie qu’il dépèce au sol avant de repartir. Les pies grièches
passent d’un piquet à un buisson de ronces : trop loin pour nos
appareils ! L’alouette se réfugie au sol, dans les hautes herbes,
invisible. Une échasse vient pêcher au bord de l’anse, loin aussi….
Décidément pas évident d'attraper quoi que ce soit au bord de cet étang!
Échasses blanches (Himantopus himantopus)
Gobe mouche gris (Muscicapa striata)
Tarier des prés (Saxicola rubetra)
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