16 septembre
Lever de soleil au milieu des
fleurs, le nez, et le reste, dans l’herbe mouillée pour les adeptes de la
macro. Insectes emperlés, prisonniers de leur gangue d’eau, se laissant
admirer. Herbes folles qui reflètent le soleil levant dans un spectacle psychédélique…
voilà qui nous ravit !
Leste verdoyant (Lestes virens)
Punaise (Piezodorus lituratus...?)
Succise des prés (Succisa pratensis)
Mouche....
Procris (Coenonympha pamphilus)
Chenille de la belle-Dame (Cynthia cardui)
Azuré....
Pour les autres, rendez-vous avec le
cerf dans la brume…
Biche
18h30. Nous sommes installés au plus
profond d’une haie. Soleil voilé, chaleur, nous attendons.
Tout-à-coup je l’aperçois, couché au
fond du pré. Je vois juste sa ramure entre deux balles de foin.
Il se repose. Il est calme. Trop
calme. Ce n’est que le début du brame. Les grillons stridulent, un héron crie
sur un étang voisin, un gland tombe dans un bruit sec….Aucun raire ne s’élève
encore ce soir. Pourtant la lumière baisse. Le « pépère » finit par
se lever, frotte ses bois dans les hautes herbes qui s’enroulent dans sa
ramure, un petit brame silencieux et il s’enfonce dans le bois.
Quand nous reprenons le chemin du
retour c’est un véritable concert de brames qui résonne dans la nuit naissante.
Soudain, dans la végétation serrée que nous longeons, un grand craquement suivi
d’un aboiement rauque et fort, très énervé…Nous avons dérangé une bête par
notre passage. Elle nous suit quelques mètres, invisible mais bruyante !
Cerf ou biche, il n’est vraiment pas content ! Poussée d’adrénaline !
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