24 janvier

J’ouvre les volets et je suis accueillie par le chant des grues sur les prairies qui entourent le gîte. J’adore leur « krrou-krrou-krrou » roulés, puissants et doux à la fois. Elles quittent leur prairie/dortoir où elles se sont rassemblées pour la nuit et gagnent les champs de maïs pour la journée.

Il fait brumeux ce matin…. Aïe pour la lumière !

 

« Tournée grues ». Malgré une lumière parcimonieuse nous trouvons quelques grues à portée raisonnable de nos appareils. Elles nous surveillent du coin de l’œil, font quelques grandes enjambées pour mettre un peu plus de distance entre elles et nous mais elles ne s’envolent pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur un piquet de prairie, une buse se laisse tirer le portrait… exceptionnel. Dommage que nous ayons si peu de lumière ! Deux autres spécimens dans un champ se montrent moins coopératifs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ricot. Il y a un peu d’animation sur l’étang, juste derrière la roselière. Invisibles mais bruyantes des sarcelles d’hiver paradent ! Un peu frustrant de les entendre sans les voir !

 

 

 

 

 

Les colverts, bien visibles eux, s’y mettent aussi. Y a de l’ambiance !

 

Couple de cloverts

 

Cane colvert

 

Un castagneux s’envole, un busard plane, un héron passe, suivi d’une grande aigrette…. Un cormoran perché sur un piquet médite… La vie de l’étang.

 

Héron cendré

 

grande aigrette

 

 

Grand cormoran

 

 

Les sarcelles sont enfin sorties de leur cachette. Les mâles paradent toujours en poussant de petits cris aigus sous l’œil apparemment indifférent des femelles. Pas évident de saisir leurs mouvements saccadés !

 

sarcelles d'hiver

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plafond se lève, quelques bouts de ciel bleu apparaissent…

 

Après un petit tour sur le marché nous reprenons le chemin du gîte. Nous roulons relativement doucement, comme toujours dans cette région où chaque haie cache un animal, quand nous découvrons 4 perdrix rouges picorant sur le bas côté. Vite freiner, faire demi-tour et … il en reste trois à se mettre dans le viseur. Rencontre rare. Nous sommes ravis !

Perdrix rouges

Après-midi nous prenons le chemin boisé à quelques mètres du gîte sensé nous mener à l’étang de la Mer Rouge. Joli sentier à travers bois où nous rencontrons le pic épeiche, la sitelle et un rouge gorge curieux. Il débouche en effet en bout de digue de cet immense étang. Agréable balade sous les chênes et ensuite retour par le même itinéraire.

 

 

 

 

Rouge-gorge

 

Vue sur la Mer Rouge et le château du Bouchet.

 

 

 

Evacuation du trop-plein de l'étang. Les grilles retiennent le poisson.

 

 

Grande Aigrette

 

Le lichen sur les arbres témoignent de la salubrité de l'air.

 

 

 

 

 

Le ciel se déchire et le soleil illumine cette fin de journée de ses rayons dorés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouettes

 

Vite nous refaisons une petite virée « grues » pour profiter de ces belles lumières mais les grands échassiers ont déjà abandonné les champs. Seuls quelques chevreuils restent au milieu des chaumes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil disparait et emporte la lumière dorée....

 

 

 

En soirée, en rentrant de chez nos amis nous avons eu beaucoup de chance. Nous avons fait une autre rencontre rare : une chouette effraye ! Elle s’est envolée d’un piquet le long de la route pour se poser sur un autre. Elle nous a regardé (nous avions vite stoppé la voiture) et puis s’est à nouveau envolée et a disparu dans la nuit ! Durant une seconde nos regards ont croisé celui de la dame blanche à seulement trois, quatre mètres de nous. Echange silencieux, magique.