29 septembre
C’est un beau matin brennou qui s’offre
à nous aujourd’hui avec des brumes qui enveloppent le paysage de douceur,
voilant le soleil, les arbres et la végétation d’une douceur ouatée !
Cistude, 16h, observatoire du
fond de l’étang. Une cistude se chauffe sur une branche morte. Un cormoran
avale un gros poisson avec quelques difficultés. Hérons et aigrettes, la tête
dans les épaules, se reposent dans les buissons. Quelques canards et sarcelles
dérivent au gré du vent. Un couple de tariers pâtres, perchés sur un arbuste
contemple les alentours. Tout est très calme. Ca doit être l’heure de la
sieste !
La Sous. Tout s’est envolé il y a
une heure (le pygargue, un humain, .. ?)
Colverts
et à part un couple de
chipeaux qui longe la roselière, il n’y a plus un oiseau à voir ! Le vent
du nord courbe les roseaux. Sept aigrettes et trois hérons se sont réfugiés sur
les hautes branches d’un des arbres qui longent la rive. A son pied, une bonne
vingtaine de castagneux se déplacent de concert, plongeant tour à tour.
Deux corneilles se posent pour se baigner à l’abri des regards.
Un busard plane au ras de la
roselière. Une grande aigrette s’envole et va rejoindre ses congénères.
L’épervier vient à son tour jeter un œil sur le site avant d’aller se poser sur
un des arbres morts en fond d’étang.
Miclos. 18h30. Nous sommes assis
tous les deux sur les marches qui descendent dans l’étang, cachés derrière un
écran de phragmites. Tout est calme. Une grande aigrette tache de blanc la
rousseur du paysage. Quelques brames résonnent au loin, ainsi que quelques
coups de feu ! Un pic noir vole droit vers nous. Comme quoi nous sommes
bien camouflés !
Une chevrette broute dans les
hautes herbes. Un ragondin qui fouillait la végétation à nos pieds nous
aperçoit tout-à-coup. Il manifeste son mécontentement de nous trouver là d’un
grand coup de queue dans l’eau avant de plonger.
Chevrette
Un cerf brame sur notre gauche,
invisible, dans le bois. Soudain, sur notre droite, un bruit de galop. Une
biche coursée par un cerf sort de la roselière. Ils trottinent l’un derrière
l’autre, pataugeant dans les quelques centimètres d’eau qui recouvrent le site.
Ils traversent toute l’étendue pour disparaître dans le bois.
Cerf et biche + grande aigrette
Le pic noir lance son cri dans
notre dos. Des raires tonnent dans le bois. La lune est pleine, la nuit
s’annonce chaude ! Que nous sommes bien au milieu de toute cette vie
naturelle !
Deux biches paissent sur
Monméllier….
Au retour, dans une prairie le
long de la route, une chevrette et ses deux faons mâchouillent les herbes
hautes….
Le soir tombe, la nuit prend la
place du jour. Une autre vie commence….
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