21 mai

7h. Nous sommes installés sur un chemin de terre qui serpente vers les sommets, à flanc de montagne. Chemin bordé d’épineux d’où nous observons quelques couples de pie-grièche écorcheurs.

Le soleil nous réchauffe le dos mais toute la vallée est sous les nuages.

Un groupe de corneilles mantelées criaillent depuis un bosquet de sapins. De nombreux passereaux chantent dans les buissons (des fauvettes pour la plupart) mais restent trop à couvert à notre goût. Les stridulations des grillons complètent cette symphonie printanière. Quelle quiétude ! Je me sens toute petite dans cette immensité, mais si bien. Quel contraste d’environnement ont vécu ces hommes et ces femmes qui ont quitté ces montagnes pour venir travailler dans nos mines à Charleroi !

De petits papillons bleus accrochés aux fleurs qui bordent le chemin attendent que le soleil achève de sécher leurs ailes. J’en profite pour me coucher à leur niveau et les photographier au plus près.

                                              Argus frêle (Cupido minimus) ?

                                        Adonis d'été (Adonis aestivalis)

Le temps se gâte, la pluie arrive… Nous décidons de franchir la montagne et de passer la journée  à « el Lago di Penne » en espérant y retrouver le beau temps ! La route est sinueuse et serpente en lacets serrés. Malgré la pluie nous découvrons des paysages superbes !

Et … « miraculo », dès notre arrivée, la pluie cesse, les nuages se déchirent et le soleil nous darde de ses rayons ! Mmmmm... que c'est bon!

                               .... n'est-ce pas "Bobby"? ;0)

Nous passons tout l’après-midi à nous balader lentement sur un chemin encaissé qui nous emmène dans le sous-bois qui longe le lac.

                                             

Lézard des ruines 

                                                          Tircis

Un beau moment de quiétude, méditatif….

Et d’observation ! Au Centre de la Loutre nous restons en affût un bon bout de temps espérant voir cet animal si facétieux! Mais... point de loutre! A la place des habitants du bois....

                                                       Geai des chênes

                                                Une chevrette

Retour par la cascade « di Oro »,

et par une route encore plus difficile ! Des à-pics vertigineux, des paysages sauvages et grandioses ! Au fur et à mesure que nous remontons en altitude nous retrouvons les nuages qui jouent entre les sommets avec les rayons du soleil couchant : superbe ! J’ouvre ma vitre et tandis que Luc se concentre sur la route je mitraille ces paysages majestueux.

On se sent tout petit devant pareil univers ! Quelle magnificence !

Malheureusement au plus nous montons au plus la température diminue…. c’est la montagne !